JULIE TATON :
" Je connais le Sporting, et Mehdi depuis plusieurs années. C’est l’événement de ce jour, et plus particulièrement la société Ize – responsable du blind-test – qui m’amène ici. Donc, c’est de fils en aiguilles que je me suis retrouvée là, à profiter pleinement de cette journée. Je n’ai pas roulé ce matin, mais j’ai regardé tous ces adultes redevenir enfants durant quelques heures, au volant de leur kart. Comme je le disais, j’apprécie beaucoup Mehdi et il m’était agréable d’être ici.Il y a quelques années, j’étais assez présente au stade. Ensuite, mes occupations professionnelles m’en ont tenu éloignées. Mais, à présent, je risque d’y revenir assez régulièrement, car mon mari organise pas mal d’événements avec le Sporting. Donc, d’une façon ou d’une autre, je vais revenir au Sporting.
Cette période est assez calme pour moi et je fais moins d’aller-retour en France. J’ai moins de contrats et cela me permet de bosser sur mes projets personnels. Cela m’a également permis de me marier et de prendre du temps pour moi. Maintenant, je prépare la saison prochaine où il devrait y avoir une chouette émission sur RTL et un projet intéressant en France.Je pars du principe que tout s’apprend et cela me ferait beaucoup rire de commenter ou de présenter un match ou une émission de football. Mais ce n’est pas gagné, car il faudrait m’apprendre beaucoup de choses (rires….). J’aime bien le football, l’ambiance qui y règne et j’adore la troisième mi-temps. Mais les échanges de jeux, passes, machins et commentaires…. C’est un métier et il faut respecter cela. Faire une rubrique décalée me plairait, mais nous passerions plus de temps à rire qu’à autre chose, mais travailler avec Stéphane Pauwels pourrait être délirant. Vous ne devriez pas donner des idées comme ça aux gens…. (rires).
Une journée comme celle-ci ne m’apporte que du bonheur. Je ne travaillais pas et mon mari, via Izé, participait à l’événement. C’était donc l’occasion de me retrouver à ses côtés et de revoir des gens que j’ai côtoyés pendant des années. À la base je suis namuroise, mais je suis venue de nombreuses fois au stade assister à des matchs et j’en ai gardé des souvenirs dingues. Ce qui se dégage de tout cela, c’est essentiellement de l’amitié. Mehdi le disait dans son discours, c’est comme cela que l’on avance, que l’on sait qui sont nos potes et on se tient la main. Cette fois ma présence avait été, plus ou moins, demandée et c’est avec beaucoup de plaisir que je l’ai fait pour le Sporting. Par ailleurs, Cendrine et surtout Thomas du groupe Iris – qui sont aussi des fans du Sporting – ont assistés et accompagné musicalement mon mariage. J’ai rencontré Cendrine à Belgium’s got talent et j’ai immédiatement eu un coup de coeur pour cette nana avec une voix de dingue.
On dit souvent que Thomas et son Fred Chichin (du groupe Rita Mitsouko, NDLR). Ils sont top et ont beaucoup de talent. De plus, ils sont particulièrement gentils. Ce sont de belles personnes et des gens comme cela manque dans notre société. À mon avis, c’est une rencontre qui restera gravée. Rien à dire, ils se sont bien trouvés. C’est plus que de l’amitié, c’est une sorte d’amour ce qu’il y a entre eux. C’est fusionnel. Il était dès lors important pour moi qu’ils soient à mon mariage. Nous voulions une nana qui chante et un guitariste, c’était donc pour moi une évidence que ce soit eux. J’espère les croiser lors d’une prochaine visite au Sporting et pouvoir apprécier leur musique. J’essaye de dissocier ma vie privée et ma vie professionnelle. Aujourd’hui c’est un peu différent, car Izé est la boite de mon mari. Je suis surtout là pour m’amuser et donner un petit coup de main, car c’est de l’amitié. Mais j’essaye de séparer les deux choses. Je trouve important que ma vie privée reste privée. "
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ERIC DEMORY :
Je suis entrepreneur en chauffage central dans la région de Binche et la région du grand Charleroi, depuis 25 ans. Nous nous attaquons à la région de Charleroi, car il y a un potentiel, là-bas. D’ici peu, nous ouvrirons un nouvel établissement sur Charleroi. Le carolo est une personne très sympathique et beaucoup de convivialité se dégage de la ville et de la région. J’ai rejoint le Sporting grâce à des amis qui étaient déjà partenaires et qui m’ont invité. Ensuite, tout se passe très vite, on est pris par l’ambiance, l’esprit de famille, les contacts professionnels (ce qui n’est pas négligeable) et surtout la convivialité et une équipe du tonnerre. Par le passé, j’ai un peu suivi Mons. Mais il n’y avait rien de comparable : Charleroi, c’est une grande famille. J’ai pris un abonnement pour toute la saison et je renouvellerai cela la saison prochaine. On peut dire que je suis devenu un fervent supporter des zèbres. C’était ma première année et je regrette de ne pas avoir mis les pieds à Charleroi bien plus tôt.
Tout ce qui en ressort est très positif, tant au niveau professionnel qu’humain. C’est une très belle expérience et je souhaite à tout le monde de la vivre. Cette journée est fantastique. C’est comme un jour de l’an, c’est la fête. Cela permet d’établir des contacts et d’approfondir des contacts déjà créés. Les journées partenaires sont également importantes pour créer des liens. Il y aussi une suite derrière tout cela: décrocher des contrats et donner de la visibilité à l’entreprise. C’est la première fois, pour moi, que je m’engage dans un partenariat avec un club sportif. Des contacts avaient eu lieu avec Mons, mais l’ambiance n’y était pas. Ici, après un contact avec Mehdi Bayat et Walter Chardon, vous ne pouvez qu’adhérer au projet. Je les ai rencontrés, pour la première fois, via Sambrelec. Ensuite, je fus rapidement adopté par la famille zébrée. De mon côté, comme j’offre des services, la clientèle dépend beaucoup de la visibilité. C’est différent d’un grossiste, qui lui vend du matériel. De mon côté, j’attends que les personnes viennent vers moi.
Les journées partenaires permettent de venir se greffer à un réseau existant. On entre dans la farandole, on travaille et on s’amuse en même temps. Lors des matches, beaucoup de personnes invitent des clients. Personnellement, j’ai choisi d’inviter des fournisseurs. Il m’est également arrivé d’inviter mon banquier. J’ai aussi renvoyé la balle à des personnes qui m’avaient invité à diverses choses et de fils en aiguilles, je suis aussi devenu client de certains fournisseurs. Globalement, nous avons tous le même objectif et ici, à Charleroi, il n’y a pas de "M’as-tu-vu" et quel que soit le niveau, cela reste familial et convivial. C’est important et cela permet de se sentir bien. Que le chiffre d’affaires de l’entreprise soit de 200.000 ou 2.000.000 d’euros, il n’y a aucune différence et chacun trouve sa place.
Au niveau sportif, le Sporting a réalisé une grande saison. Alors qu’au départ ils visaient le maintien, ils terminent à la 5e place. Durant les play-offs, ils ont fait de superbes matches. Pour avoir fait du sport, je peux deviner les efforts fournis par le staff et les joueurs. Ce qu’ils ont fait cette année est, tout simplement, exceptionnel. Pour arriver au niveau d’Anderlecht ou de Bruges, c’est essentiellement une question de moyens. Mais nos joueurs sont capables de réaliser cela et ce même si, en cette fin de saison, la fatigue s’est fait sentir. Nous ne pouvons comparer avec des clubs comme Anderlecht ou le Standard où les noyaux sont pléthoriques. Le Sporting peut venir chatouiller ces équipes et l’a déjà prouvé en battant ces équipes.
ARNAUD HARZÉE (Megaram) :
"Megaram est une agence de communication qui existe depuis 18 ans. Dans notre portefeuille, nous comptons des clients tels que Mediamarkt, Sonaca, la banque Lombard, GSK et bien d’autres. Il y a aussi des clients plus modestes, style PME, mais qui nous permettent d’asseoir notre avenir de façon avec un peu plus de sérénité. Car, lorsque nous perdons un des grands comptes, il est clair que c’est un désastre en matière de portefeuille. Mais la multiplicité de nos clients PME fait que nous avons pas mal de cartouches dans notre fusil, de manière à avoir une agence inscrite dans la continuité, la longévité et il n’y a pas de raisons pour que cela change. Notre agence réalise principalement des sites internet, nous en avons réalisé plus de 400 à ce jour, mais également tous types de documents que les entreprises peuvent avoir besoin: de la création du logo jusqu’à une brochure publicitaire. Nous réalisons aussi des films publicitaires, que ce soit des spots ou des films corporate. Certains sont diffusés sur la RTBF et d’autres, de manière plus confidentielle, dans les entreprises ou sur les réseaux sociaux. Voilà, en gros, le véritable métier de notre agence Megaram. Avec en maître mot, un fil conducteur qui est le plaisir. Nous voulons prendre du plaisir avec notre clientèle et nous espérons que notre clientèle prend du plaisir à travailler avec nous. J’ai une phrase pour résumer la manière dont nous exerçons notre métier, c’est que l’on met à disposition des entreprises qui nous font confiance une communication cohérente et qui sont en droit de s’inscrire sur le long terme. Nous ne supportons pas l’one shot et nous ne voudrions pas que nos clients viennent travailler avec Megaram pour une mission seule. Nous essayons de semer ensemble ce qui sera à récolter, pour les années futures, de la plus belle des manières.
Le hasard n’entre pas dans notre partenariat avec le Sporting de Charleroi. Nous avions déjà réalisé la communication d’Action 21, ainsi que celle du club de futsal de Chatelineau. De là, l’amitié avec Walter Chardon s’est développée. Ensuite, nous avons été contactés par l’U.R Namur, qui nous a confié sa communication par l’entremise de Frank Defays et de là, nous avons commencé à trouver des liaisons avec ces clubs et notre arrivée au Sporting. Un lundi de septembre, j’ai reçu un coup de téléphone où Walter me demandait si cela m’intéressait de travailler avec le Sporting. Il est clair que c’est le genre de proposition qui ne vous laisse pas indifférent. Nous avons, dès lors, réfléchi en interne pour savoir si nous avions la capacité à absorber un nouveau client de cette ampleur. Par contre, moi qui suivais le Sporting, par le biais des canaux de télévision, je rêvais d’avoir l’empreinte Megaram quelque part au club et plus particulièrement sur les panneaux LED. J’y voyais l’un de mes concurrents -avec qui j’ai une bonne amitié, M. Waroquier pour ne pas le citer- et je me suis toujours dit que j’aimerais un jour avoir la chance d’être à sa place. Pour raisons personnelles, M. Waroquier a décidé de ne plus poursuivre sa collaboration avec le Sporting. Nous sommes appelés là-bas, la réunion se fait, le courant passe d’emblée avec M. Bayat. Nous parlons le même langage, nous commençons à citer des mots réciproques comme "win-win". Je pense que Mehdi Bayat, vis-à-vis de moi, a trouvé les mots puisque -et c’est une anecdote- cela fait 17 ans que je fais ce métier de par ma formation et j’ai pris ma plus belle leçon de marketing qui venait de Mehdi Bayat.
Ensuite, nous sommes tombés assez vite d’accord et nous sommes entrés dans l’aventure, avec d’emblée une pierre que nous avons marqué d’une pierre blanche, puisque nous avons balayé toute l’ancienne communication "Carolos are back" en installant le club sur du long terme avec les #Ambition #Passion #Émotion. Ce sont des mots tout simples, mais qui peuvent être décodés par l’ensemble du public et tous les fans du Sporting. Derrière ces mots-clés, nous amenons toute une nouvelle communication visuelle avec un retour aux racines: nous installons la peau du zèbre, avec toute la matière et le relief qui s’imposait. Cela donne, à mon sens, quelque chose d’assez joli et qui a rencontré directement l’adhésion du club.
À partir de cela, la magie s’installe et nous devenons de super supporters, que ce soit mon équipe, mes proches, ma famille ou mes amis. Maintenant, le sang zèbre coule dans nos veines. Pour citer une autre anecdote, nous regardions le match entre Malines et le Sporting, avec mon fils de 7,5 ans, et lorsque Malines a marqué, mon fils s’est mis à pleurer et est sorti de la chambre. Sa vie éteinte à ce moment-là et j’ai dû le raisonner. J’y ai rencontré énormément d’amis, dans le cadre des partenaires mais aussi dans le cadre du staff, ainsi que dans toutes les belles rencontres que l’on peut faire dans les travées du Mambourg. C’est un plaisir indéfinissable. J’étais supporter du Standard et désormais, il ne faut plus m’en parler. Seule l’une de mes filles, de mes jumelles, reste supportrice. Cela crée quelques accrochages à la maison, car on se titille par rapport à cela.
Ce n’est même pas une année réussie, c’est une année inespérée. Lorsque nous nous sommes rencontrés en septembre, pour signer ce partenariat, personne n’aurait osé imaginer une telle saison et cela est un bonheur indéfinissable. De plus, à titre personnel, c’est toujours plus agréable d’aller voir des matches victorieux, plutôt que des matches moins glorieux. Et je ne vous apprendrais rien en vous disant que pour le business, c’est phénoménal aussi. Tout le monde s’inscrit dans une spirale positive et quelque chose de magique se passe, pas seulement au Mambourg, mais dans toute l’entité carolo. Charleroi n’est pas en train de revivre, mais d’exploser. Que ce soit dans le milieu des affaires, dans le milieu culturel, dans le milieu sportif, dans le milieu communication, image, marketing, il se passe quelque chose et cela est un ressenti commun. entre chefs d’entreprise. On en parle à Liège, à Namur, dans les Ardennes, la magie s’installe de nouveau à Charleroi et, selon moi, cela durera un long moment."
HAROLD et BASILE VAN DER STRATEN (Agence IZE) :
"Nous sommes deux frères, fondateurs de l’agence Ize, une Up spécialisée dans l’événementiel. Notre siège social se trouve dans le centre de Bruxelles, près de la Place du Châtelain. Le nom Ize a diverses significations. Lorsque l’on entend Ize/Eyes, cela fait automatiquement penser aux yeux et le fait de travailler dans l’événementiel cela a d’office rapport avec la visibilité. Et surtout, Ize est une particule. C’est un mot qui se greffe à un autre dans le but de créer quelque chose (Colorize, Organize, Centralize, etc….), donc cela nous permettait de dire "Nous sommes un partenaire, nous sommes là pour effectuer le service ou l’événement ensemble et de la meilleure manière possible".
Notre activité est principalement destinée à fournir un service. Nous sommes essentiellement une structure qui s’entoure et a besoin de partenaires privilégiés. Nous faisons de la vidéo, de la production, du design et dans tous ces différents vecteurs, nous avons des gens avec lesquels nous collaborons. Nous avons des idées, une vision et nous essayons, avec l’aide de partenaires, de créer la meilleure demande et le meilleur service, pour nos clients. Cela est notre activité principale. À côté de cela, nous nous occupons de vIFs promotionnels et tout ce qui est dans le support promotionnel qui permet d’avoir une marque et de permettre à nos clients de donner cela à leurs consommateurs. Nous avons une activité qui est assez large. Nous sommes dans l’événementiel et dans ce secteur, nous proposons différents services afin de répondre à des demandes spécifiques et précises.
Nous ne sommes pas une grande structure et cela nous permet de travailler directement avec le client, sans passer par une process. Cela nous permet de réagir rapidement aux demandes et de répondre dans des délais extrêmement brefs. Nous faisons cela depuis quelques années et cela se passe plutôt pas mal. Nous sommes arrivés sur ce projet avec le Sporting, car il fallait organiser la soirée de gala. Nous les avons aidés dans la décoration et la technique, pour cette soirée, et suite à cela, nous sommes entrés dans la famille zébrée. Ce type de journée est intéressante pour nous, qui sommes très actifs sur Bruxelles. Cela permet d’ouvrir notre panel sur d’autres régions et de connaître d’autres clients potentiels.
Nous continuerons à organiser la soirée de gala, en partenariat avec le Sporting et, à côté de cela, des choses sont en train de se mettre en place. Il y a une très bonne synergie, une très bonne entente entre nous et je pense que nous pouvons nous entraider. C’est notre premier partenariat avec un club de football et c’est beaucoup plus cool que les partenariats habituels. C’est beaucoup plus convivial et beaucoup plus humain. Lorsque vous travaillez pour des banques, les gens sont un peu moins faciles d’accès et ils peuvent prendre les gens de haut. Donc, c’est beaucoup plus facile de travailler dans ces conditions, avec des gens qui ne se prennent pas la tête et avec qui l’on peut dialoguer. Travailler avec des gens qui ont le même état d’esprit que vous est très important et c’est rarement le cas.
Une journée comme celle-ci permet d’allier l’agréable, le fun et de rencontrer des gens, dans divers secteurs d’activité et de pouvoir, en échange, proposer des synergies. Aujourd’hui, nous avons pu créer quelques contacts et nous sommes sûrs que quatre ou cinq rendez-vous suivront. Ce fut une bonne journée tant sur le plan du fun que sur le plan professionnel.
Mon frère, Basile, est un grand fan de football. Je le suis un peu moins. Il s’est confessé tout à l’heure d’être fan d’Anderlecht. Mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et nous suivons de plus en plus le Sporting de Charleroi. Cette saison nous a bien plu et nous espérons que cela continuera. C’était un peu triste de les voir, il y a quelques années, au fond du trou. Cela est gratifiant de voir plusieurs clubs wallons dans le haut du panier, en division 1. Aujourd’hui, nous partageons notre temps entre Charleroi et Anderlecht. Qui sait, d’ici quelque temps, nous serons, peut-être, uniquement supporters des zèbres."