R.Hens (Président EDJ) : « Pour une école des jeunes, comme celle du Sporting, jouer en D2 fut un petit cataclysme. »

3 janvier 2013

" Pour une école des jeunes, comme celle du Sporting, jouer en D2 fut un petit cataclysme. Nous nous sommes retrouvés dans un système de labels, avec un club qui n’avait plus l’impact qu’il avait en D1.
Il fut, dès lors, plus difficile d’effectuer des recrutements dans les régions namuroises et montoises, comme nous le faisions auparavant.

Autre chose qui m’a frappée, c’est cet "amour du maillot". Nous avons vu, durant cette période, des jeunes qui se souciaient peu d’être à Charleroi. Ce qu’ils désiraient était de jouer dans un club de D1.
Heureusement, nous avons pu garder quelques joueurs et j’ai pour eux plus que de l’affection.
Ces garçons, malgré les sollicitations d’Anderlecht ou du Standard ont dit : "Moi, je reste zèbre."
Ce sont des garçons comme ceux-là qui alimentent notre passion, notre dévouement pour l’EDJ.

Je dois, également, signaler que nous avons de très bons rapports avec les autres "grands" clubs de la région (ndlr: Olympic, Heppignies et FC Charleroi.). Une collaboration est construite pour que les meilleurs jeunes de ces clubs puissent venir au Sporting et ainsi parfaire leurs formations dans un cadre d’élite.

Il faut, aussi, signaler que des clubs comme Anderlecht, Bruges ou La Gantoise sont ravis de revenir jouer à Marcinelle. Car ils ont face à eux, une très bonne opposition.
Ne nous attardons pas sur les classements, ils représentent peu de choses. Un club jouant les dernières places peut, très bien, avoir en ses rangs un joueur de talent.

Nous avons vécu deux années difficiles, sommes en pleine reconstruction et je ne peux qu’être heureux de la venue de Benoit Paulet, dont les preuves ne sont plus à faire, à nos côtés. Avec lui, nous allons travailler sur le long terme et faire revivre notre école des jeunes."