Tradition oblige, le Sporting de Charleroi a présenté ses voeux à la Presse ce mardi 19 janvier.
La soirée s’est déroulée, cette fois, au restaurant-bar à vins de la devenue célèbre "Brasserie, au Tire-Bouchon" à Nalinnes, laissant le " petit Versailles" de Gosselies entre parenthèses.
Pierre-Yves Hendrickx, Directeur Administratif, Mehdi Bayat, Administrateur Délégué et Manu Salvé, responsable de l’association des gens de la Presse, lançaient en prélude d’ un excellent repas, des discours forts, mettant en avant la collaboration réciproque, saine et efficace entre le Sporting de Charleroi et la corporation de la Presse.
Une soirée conviviale, ponctuée par la remise, à chaque membre de la corporation, de la webteam du RCSC et du dévoué, André Lacroix pour ses nombreuses années passées au sein du Club, d’un présent très apprécié de tous, à savoir, la montre collector "Ice Watch"
Manu Salvé (journaliste et responsable de la corporation de la Presse) :
"Je pense que comme le Club et tout ce qui concerne le Sporting de Charleroi, les vœux à la Presse ont passé une étape. Nous nous sommes élevés. Nous avons vu la différence aujourd’hui avec un cadeau prestigieux, en l’occurrence, les montres collectors "Ice Watch" que les supporters s’arrachent, un cadre splendide, un repas plus élaboré, un accueil à l’avenant, et donc, je pense effectivement qu’il y a une logique et une cohérence puisque comme dans tous les secteurs du club, il y a une progression manifeste depuis septembre 2012. Tout cela n’est que logique. Le club poursuit sur sa lancée et c’est très bien comme cela. J’observe aussi une présence accrue de journalistes ; lorsque nous avons recommencé "les vœux à la Presse", nous étions cinq ou six. Nous avons franchi le cap des 20 professionnels, ce soir. Il y a une progression, cela veut dire que là aussi, le Sporting de Charleroi "intèresse" davantage et positivement les médias. C’est une très bonne chose.
Avec Monsieur Abbas Bayat, les relations étaient assez compliquées. Il n’avait pas le sens de la communication et donc forcément, il y avait pas mal de conflits ou d’incompréhensions. Dès que le club a été repris par son neveu et Fabien Debecq avec l’aide de Pierre-Yves Hendrickx et de Walter Chardon, on en sentit que ceux-ci avaient une sensibilité plus proche et ce à tout niveau : supporters, partenaires et journalistes. Les relations se sont réchauffées automatiquement. Je ne peux pas nier que des divergences peuvent survenir et qui aboutissent sur des discussions, de mises au point. Cela ne va jamais au "clash ", car il y a un respect. Les intérêts sont parfois différents sur notamment le timing de la diffusion des informations. Mais tout cela se fait dans le respect. Le Sporting de Charleroi est, en D1, l’un des deux ou trois clubs où pour les journalistes, c’est très facile de travailler, car on nous laisse pas mal de disponibilités et de libertés. Cela s’accompagne également d’une correction de notre part. Il ne faut pas non plus que des gens s’émissent là-dedans pour faire du scandale quand il n’y en a pas, pour grossir des choses inutilement. Nous sommes très attentifs au sein de notre corporation à éviter tout abus. C’est notre boulot aussi de respecter cela. Tant que nous continuerons sur cette voie, les deux parties vont pouvoir continuer à travailler comme c’est le cas actuellement.
Par rapport à notre travail, nous pouvons dire que nous frôlons la perfection. Dans certains clubs, les journalistes sont quelques fois bien content de s’entretenir avec un ou deux joueurs par mois. En stage, les entraînements sont pratiqués en "huis clos", la presse est écartée. Ici, nous pouvons dire que nous vivons avec le groupe quasi quotidiennement. À l’heure actuelle, je ne vois pas trop ce qui pourrait encore être amélioré. Les rares fois où naît une incompréhension ou un petit souci, c’est vite réglé. Nous n’avons pas de problèmes existentiels avec le Sporting de Charleroi. Nous sommes très heureux de cet état de choses."
M. Xavier Delpire-Crets (patron du Tire-Bouchon et de L’Annexe) :
« C’est un réel plaisir que d’accueillir, pour la première fois dans cet établissement, le Sporting de Charleroi pour ses vœux à la presse. Un plaisir que je retrouve après avoir travaillé pendant 7 ans au Sporting il y a un vingtaine d’années. Mes parents et moi-même étions en charge des Business Seats, de la Salle rose et du Clubhouse du temps de l’ancienne configuration du stade.
Nous redevenons partenaire du Sporting de Charleroi, surtout pour la saison prochaine. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer via Monsieur Walter Chardon et nous avons repris contact. Le Sporting avait déjà organisé sa fête de Saint-Nicolas chez nous et nous organiserons désormais des rencontres de manière récurrente avec les sponsors et les partenaires commerciaux dans ces deux nouveaux établissements de la région.
Il y a 32 ans que je suis à Charleroi et j’ai eu la chance de grandir au restaurant La Bruxelloise avec mes parents. J’ai ensuite repris le Val d’Heure à Montigny-le-Tilleul et ai tenu d’autres affaires dans la région. Après 30 années de service, je voulais accomplir mon rêve : avoir un vrai bar à vins ! J’ai donc créé un vrai produit avec cet établissement : nous retrouvons ici 40 vins au verre, ce qui est assez exclusif dans la région, peut-être même en Wallonie. Dans une fourchette de prix allant du petit vin au grand vin, chacun peut ainsi se servir grâce à un distributeur de vin au verre et déguster dans un endroit très sympathique. »
Pierre-Yves Hendrickx (Directeur Administratif au RCSC) :
"Les vœux de la presse sont une tradition que nous voulions re-perpetuer. Cela avait existé dans le temps -Par ailleurs, Jean-François Prevost estime qu’il aurait participé aux voeux pour la quarantième année- et c’est une chose qui est resté dans les gènes du club. Nous voulions relancer cela et c’est, désormais, un événement devenu prisé Pour preuves, aujourd’hui nous recevons plus que la presse carolo, la presse bruxelloise est présente et le staff nous accompagne, également. Tout cela réunit trente personnes qui s’occupent de la communication et de l’image du club. Je pense qu’il est important d’avoir ce contact réciproque au niveau de la confiance, mais aussi au niveau de la convivialité.
Le nombre de journalistes présents est une preuve que le club a grandi, une preuve que les gens nous ont fait confiance, que nous reprenons un peu de crédibilité chaque jour et cela c’est un travail, au quotidien, de tout un groupe, de toutes les personnes qui travaillent pour le club, qui s’impliquent avec une direction qui a été donnée et que nous essayons d’appliquer, que ce soit au niveau du staff, de la concierge, de la webteam, du personnel ou des joueurs. Chacun sait ce qu’il doit faire ou dire, pour que le Sporting soit crédible.
Les relations entre le Sporting et la presse sont très bonnes parce que le mot d’ordre, dans cette relation, est le respect. Chacun doit respecter le travail de l’autre. Donc, la presse doit comprendre que nous avons des contraintes et nous, de notre côté, nous devons comprendre que la presse doit être objective, qu’elle peut nous critiquer quand nous devons être critiqués et nous encenser, quand nous devons être encensés, que la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, qu’il y a des effets d’annonce via les réseaux sociaux, qu’il faut savoir combattre certaines dérives et qu’il faut accepter dans le monde dans lequel nous vivons et que, parfois, un élément qui nous semble anodin peut être très important pour la presse. Par exemple, l’histoire de Super Zèbre a pris une ampleur que nous sous-estimions et nous avons géré cela d’une manière qui n’était pas prévue au départ.
Maintenant, le plus important est que le Sporting de Charleroi garde un contact avec la presse, mais surtout qu’il permette à la presse de travailler. C’est l’un de nos objectifs et c’est parfois compliqué, car le monde évolue. Lorsque Anderlecht emmène des journalistes en stage, ils ont des entraînements à huis clos et deux interviews, sur toute la durée du stage. Lorsque nous allons en stage, les journalistes ont une heure avec chaque joueur, cela une fois par jour et je pense que c’est nous qui avons raison sur ce point.
Une page s’est tournée dans nos rapports, parfois difficiles, avec la presse. Nous voulions tirer les conclusions sur ce qui s’était passé, mais nous ne voulions surtout pas perpétuer certaines mauvaises habitudes. Nous nous servons de cela tous les jours, souvent nous nous demandons comment réagir et nous nous souvenons comment nous avions réagi parfois, comment nous avons fait des boycotts, comment nous nous sommes pris la tête avec certaines personnes et nous savons que, hormis du négatif, cela n’a rien apporté. Désormais, nous essayons d’éviter cela et nous allons à la rencontre des gens, d’aller à leur écoute. Je crois qu’il n’y a pas de critique gratuite, car la presse nous respecte et si les journalistes ou nos supporters nous critiquent un jour, nous sommes là pour les comprendre, les écouter et essayer d’aller dans leur sens, également.
Pour les voeux de cette année, nous avons décidé de changer de lieu. C’est une question d’opportunité car dans un club, il y a de nombreux partenaires. Le petit Versailles en fait déjà beaucoup pour nous, via les journées partenaires et autres événements. Tandis que Xavier Crets a créé un nouvel établissement à Nalinnes, où nous avons fêté la St Nicolas et où nous avions dit que nous y fêterions les voeux à la presse. Xavier Crets est au Sporting depuis toujours. Cela fait vingt ans que je le connais et il fait partie des personnes fidèles qui méritent d’être connues. Nous avions, aussi, l’envie d’être dans un cadre et avec un menu quelque peu différent."