Philippe Simonin, préparateur physique du Sporting de Charleroi, ne compte plus les préparations physiques d’avant-saison. Pourtant, cette saison restera particulière à plus d’un titre à la fois dans la préparation et dans la mise en place.
Mais paradoxalement, après trois mois sans terrain, les joueurs ont pu se retrouver plus en forme que jamais, grâce à un suivi à distance.
"Les tests physiques d’évaluation étaient supérieurs à ceux des années précédentes. Donc, à mes yeux, on part sur une base plus élevée que l’année dernière. Nous avions également choisi d’avoir une préparation plus longue. On a repris plus tôt et le championnat reprendra plus tard. On peut donc être plus vigilant en montant des marches petit à petit et moins hautes que d’habitude.
Quand on avait planifié la préparation, on avait mis beaucoup plus de matchs amicaux et beaucoup plus tôt dans le temps, parce qu’on n’avait pas eu beaucoup de football ces derniers mois, pas beaucoup de repères technicotactiques. Ici, on retombe dans une période sans match, avec beaucoup de physique. Lorsque les rencontres vont reprendre, elles vont s’enchaîner. A ce moment-là, les séances physiques seront remplacées par du temps de jeu, ce qui sera bien nécessaire.
On se prépare pour le début du championnat, mais on ne sait pas encore si ce sera pour la fin juillet ou pour le 8 août, ce qui est problématique pour nous dans le choix des matchs amicaux. Mais nous avons décidé d’être prêts pour le 8 août et advienne que pourra.
Nos joueurs qui ont été testés positifs au Covid, mais sans symptômes, ainsi que les joueurs négatifs placés en quarantaine, doivent être pris en charge à la maison, à distance. Pour cela, le Club a mis tout en place, avec notamment des vélos connectés. Mais ce sont forcément des joueurs qui auront un retard de préparation et qui seront réinjectés au fur et à mesure. C’est tout cela que l’on va devoir gérer de la meilleure des manières."
