MOUSCRON-CHARLEROI : Le débrief

21 décembre 2019

 

Les faits marquants : 

Malgré une possession de balle en leur défaveur, les Hurlus se portèrent plus souvent à l’attaque, durant la première période.

Peu avant le quart d’heure, Bernd Hollerbach était déjà contraint de déplorer la sortie de Campins, au profit de Godeau. Ce remplacement n’eut pas d’impact néfaste sur la bonne organisation des Mouscronnois qui continuaient à bien colmater les espaces entre les lignes.

On croyait que le but de Ciranni à la 25′ allait enclencher une prompte riposte des Zèbres… Mais, en fait, leur seule véritable occasion ne se présenta que dix minutes plus tard, la frappe de Kaveh Rezaei étant interceptée, sans grande difficulté, par Vasic

Durant la deuxième mi-temps, les Zèbres gardèrent la maîtrise, en majeure partie, et s’efforcèrent de varier leurs déplacements aussi bien sur les flancs qu’à l’intérieur du jeu. Ils bénéficièrent également de plus de phases arrêtées mais celles-ci ne créèrent pas de réel danger pour une défense visiteuse qui tenait bien le coup, sans trop paniquer.

La modification du système tactique par la montée au jeu de Shamar Nicholson et son association avec Kaveh Rezaei s’avéra prépondérante dans la confection du goal égalisateur carolo, Karim Belhocine optant même pour le choix de lancer Frank Tsadjout dans les ultimes moments de la partie pour essayer de forcer la décision.

C’est finalement nanti d’un bon partage et d’un excellent bilan de 24 points sur 30 que les Carolos se retirèrent avec, déjà, la perspective du dernier match face aux Côtiers, avant une trêve bien méritée 

 

L’analyse du coach :   

« Je n’ai pas été surpris parce que je savais que Mouscron, dans le bon sens du terme, a beaucoup d’agressivité et d’envie. J’avais prévenu mes joueurs. En première mi-temps, on a été moins bon parce qu’il faut reconnaitre que notre adversaire voulait faire un bon résultat. Maintenant, c’est clair qu’après 3 matches en 8 jours, il y a un manque de fraicheur. Mais on aurait dû compenser ça avec le mental. Heureusement, c’est ce qu’on a fait en seconde période. On a bien réagi en y mettant tous du sien pour ne pas perdre. On a commencé à jouer, à gagner quelques duels. On continue donc notre petit bonhomme de chemin en championnat.  

Par rapport au passage en 4-4-2, le coach s’explique. « Il fallait qu’on mette un peu de poids devant de un, pour soutenir Kaveh et de deux, parce que Mouscron a une équipe athlétique et Shamar devait nous aider dans les deux rectangles. Shamar en a d’ailleurs profité pour montrer qu’il était présent et qu’il est là pour aider son équipe. La preuve, sur le but de Kaveh, je pense qu’il aurait pu tirer mais il donne la balle à Kaveh. Il vit vraiment pour le groupe et pour ça, je le félicite. »