"Avant de partir pour le White Star, j’ai connu un premier passage, de deux semaines, chez les espoirs du Sporting. Lors de ces deux semaines, j’ai disputé deux rencontres et j’ai inscrit un but et délivré une passe décisive. Après cette courte période, je fus prêté au White Star.
Je tire des satisfactions de mes trois années passées là-bas, cela m’a permis d’apprendre, de prendre un peu de bouteille et de me familiariser avec le football belge. La saison dernière, j’ai scoré à onze reprises et j’ai donné cinq assists. Les autres années, j’avais trouvé le chemin des filets neuf et cinq fois.
À présent que je suis de retour à Charleroi, je vais redoubler d’efforts, travailler avec sérieux et tout faire pour prouver au club qu’il a eu raison de me faire confiance.
La grande différence entre la D2 et la D1, c’est le mental. La technique y est supérieure et il n’y a pas de place pour vous, si physiquement vous n’êtes pas prêts.
Quelques jours avant d’arriver en Belgique, j’aurais pu connaître une première sélection avec l’équipe nationale Sénégalaise. Le Sénégal rencontrait la Mauritanie et, malheureusement, je n’ai pu connaître cette joie, car mon visa pour l’Europe était prêt.
J’espère un jour recevoir une nouvelle chance. Car défendre les couleurs de son pays, c’est un honneur pour tous les joueurs et cela fait de toi l’un des meilleurs joueurs de ton pays.
Je suis assez polyvalent, en zone offensive. Je peux évoluer sur les ailes ou comme avant-centre. Mais là où je me sens le mieux, c’est dans une position de pivot, de neuf et demi.
Mon point fort, tous ceux qui me connaissent le savent, c’est la vitesse. C’est un élément que je n’ai jamais dû travailler, c’est inné. Depuis mon enfance, tout le monde disait que j’étais rapide. Quant à mon point faible, je dirais que c’est la précipitation. En face à face, avec le gardien, je ne prends pas toujours le temps de réfléchir où je vais placer le ballon. Avec des entraînements et de l’expérience, j’espère pouvoir, bientôt, gommer ce défaut.
Mon intégration se passe très bien. Je connaissais, déjà, Cristophe Diandy et mes équipiers sont cools. Ils m’ont accueilli à bras ouverts. Je me sens très bien dans ce groupe et des garçons comme Mandanda ou Baby font tout pour que je me sente chez moi."