M. Notaro : « On se croit plus beaux que l’adversaire »

4 avril 2019

 "Cette deuxième défaite fait encore plus mal que celle de dimanche dernier. Ce qui me dérange, c’est que l’on croit que nous sommes plus forts que l’adversaire. Et malheureusement, dans les moments où il faut être là, être présents, nous avons été invisibles. Ensuite, nous avons manqué d’occasions de buts. De son côté, Ostende n’en a guère eu plus, mais il en inscrit deux et c’est cela qui fait mal. Nous n’avons pas été conquérants dans les moments importants.

Il n’est jamais facile de courir après le score. En première mi-temps, nous avons eu le contrôle du ballon, mais ce n’est pas suffisant. Il faut faire circuler ce ballon, l’amener devant le but et le mettre au fond. De plus, lors de la première occasion d’Ostende -si on peut appeler cela une occasion-, ils nous mettent un but et c’est là le gros problème. C’est dans la continuité de ce qui s’est déjà passé, nous ratons une occasion et, par la suite, nous encaissons un but. À partir de là, il devient difficile de remporter un match.

Je ne pense pas qu’il y ait, forcément, un malaise. Après avoir raté les PO1, il y eut un peu de déception. Mais ce n’est pas parce qu’il y a une déception qu’il y a un malaise. Selon moi, ce qui se passe maintenant, c’est ce qui se passe depuis le début de saison. On se croit plus beaux, plus forts que l’adversaire et, malheureusement, dans les moments importants dans le rectangle, nous ne sommes pas là. On concède rapidement un but à l’adversaire et de notre côté, nous n’arrivons pas à conclure, car nous ne sommes pas assez déterminés, pas assez costauds dans le rectangle pour pouvoir inscrire un but.

Nous ne pouvons plus nous permettre un faux pas, nous avons la guillotine au-dessus de la tête. Nous ne pouvons plus rien laisser au hasard, il faut prendre un maximum de points et espérer que lors des matches retour, face aux rivaux directs, tel St Trond, nous prenions les trois points. C’est la seule solution pour remporter ces PO2. Cela passe, également, par le retour de certains joueurs blessés, par un retour de confiance au sein de groupe ou, tout simplement, par une victoire."