L’invité de l’édito d’après-match : Steeven Willems !

20 mai 2019

Avec une configuration défensive inédite (Stergos Marinos aux côtés de Gabriele Angella, Maxime Busi et Steeven Willems étant commis aux postes d’arrières gauche et droit), les Zèbres ont bien tiré leur épingle du jeu, derrière, et, comme pour certains d’entre eux, toutes les conditions étaient réunies pour se mettre, valablement, en évidence. Pour son 13ème match disputé dans son intégralité, Steeven Willems a été aligné une 9ème fois en tant qu’arrière gauche. "Je n’ai pas forcément évolué à mon meilleur poste", nous confie-t-il.

Il poursuit : "On a bien déroulé tout en restant bien organisés, malgré le manque d’automatismes et de rythme que la plupart des joueurs avaient, parce que ce ne sont pas ceux qui ont toujours l’habitude de jouer. On était, surtout, à la recherche de temps de jeu et de plaisir."

Les Carolos, on le savait, voulaient absolument offrir un nouveau succès à leurs partisans, histoire de boucler cette phase de groupe de la meilleure des manières et, le fait d’avoir joué l’entièreté des 90 minutes, pour Steeven Willems, "C’était l’idéal pour la confiance. Comme pour mes coéquipiers qui ont pu s’exprimer, c’est très bien pour la dynamique du groupe."

Un groupe qui s’est appliqué à bien contenir les progressions offensives des Eupenois : "On ne va pas dire que nos adversaires n’ont pas été dangereux". Steeven reconnaît même que "Rémi (Riou) nous a sauvé sur deux grosses actions dangereuses (aux 36’ et 42’, ndlr). Mais, voilà, c’est aussi le rôle du gardien d’être là, pour ce type de situation. Sinon, sur le plan de l’organisation, on s’est attaché à respecter les consignes du Coach, aussi sur cet aspect défensif où collectivement, nous avons retrouvé des valeurs et des automatismes qui sont bien meilleurs qu’avant."

De plus, ces valeurs constituent l’adage d’autres joueurs dont le rôle n’est pas, forcément, de défendre, à tout prix, à l’image, par exemple, d’un Younes Delfi, très entreprenant et qui vint remettre de l’ordre "dans la baraque" (pour reprendre l’expression du regretté Raymond Goethals), pour sauver une situation très compromise à la 42′, après la très bonne intervention de Rémi Riou, sur la frappe puissante de Toyokawa.

D’autre part, tout en sollicitant des joueurs de son noyau en quête de temps de jeu, Felice Mazzù a tenu à soigner la philosophie d’animation, même si, selon notre défenseur, "On ne l’a pas fait véritablement transparaître d’une façon évidente. Honnêtement, nous avons quasi évolué avec une défense à quatre, dès la première minute de jeu, même si ce n’était pas l’effet voulu. C’était, surtout, par rapport à David (Henen) qui joue dans un registre beaucoup plus offensif. Par conséquent, on lui demandait un peu moins de tâches défensives, de redescendre trop bas. Ce n’était pas, obligatoirement, son rôle. Du coup, je montais un peu plus, je me retrouvais en situation de latéral gauche. On s’est tourné plus vers un 4-5-1 et, aussi, en 4-4-2. Cela a plutôt bien fonctionné."

Maintenant, place à cette finale tant espérée et qui viendra bien vite : "On sait que Courtrai est, tout simplement, très fort, dans ses installations et devant son public. Ils ont surclassé leur poule, en récoltant de nombreuses victoires (8 dont 4 à domicile, ndlr) et en marquant beaucoup de buts (26, ndlr). C’est une formation assez dangereuse avec, vraiment, de bonnes qualités individuelles comme collectives. Tout notre groupe est à fond pour aller décrocher cette qualification européenne. On a tous cet objectif dans la tête. On peut dire que cela s’est vu, de la façon avec laquelle nous avons joué ce match, contre Eupen. Les joueurs qui venaient du banc se sont impliqués totalement, à l’instar des titulaires qui l’ont fait depuis quelques semaines. C’est très bien, pour tout le noyau."

La route du Bosuil passe par Courtrai… Pas de raccourci, ni de déviation, les Zèbres devront suivre le chemin qui leur est imposé afin d’arriver à destination. Il faudra démarrer cette partie crampons au plancher et bien négocier les virages !

Tous derrière les Zèbres, à Courtrai !