"Celui-ci, c’est un match à six points!" Si la formule est utilisée à foison – sans doute de manière un peu excessive – par les supporters et sympathisants de tous les clubs de football du monde, elle n’a jamais été aussi justifiée que lors de cette saison pour le Sporting de Charleroi. Le matricule 22 essaie de ne pas faire la culbute en D2 un an après l’avoir quittée de la plus belle des manières et chacun des 30 matches de la phase classique du championnat s’apparente à une finale de Coupe du Monde.
Et si les Zèbres ont offert des moments de joie euphorique à leurs aficionados en cette première moitié de saison, notamment en domptant de la plus belle des manières Anderlecht, ce sont surtout de nombreuses déceptions, surtout au sein même du Stade du Pays de Charleroi, qui ont émaillé ce premier tour.
Les hommes de Yannick Ferrera ont été plus performants hors de leurs terres, mais ça ne les a pas empêché de réserver de mauvaises surprises à leurs supporters lors de déplacements où on les attendait plus performant. Au Beerschot et au Cercle, notamment, les Sportingmen ont relancé des adversaires directs qui étaient pourtant alors en plein doute.
Ce samedi, à Waasland-Beveren, les Carolos disputeront leur dernier match du premier tour. Et comme pour tous les autres matches de la saison, celui-ci sera… le plus important de la saison. Il faut oublier les deux déroutes passées des derniers jours, enfin concrétiser ses occasions franches et en laisser peu, voire pas, à l’adversaire. Les longs discours sont inutiles, place à l’action, Messieurs les Zèbres! Il est enfin temps de distancer un adversaire direct.
Tous derrière les Zèbres!