"Mon but n’est pas de d’obtenir le titre de meilleur buteur, mais d’aider mon équipe à atteindre ses objectifs. Mon état d’esprit est de progresser quotidiennement, c’est pourquoi je me fixe des objectifs élevés. Je savais qu’en venant en Europe, si je voulais m’imposer, il faudrait que je redouble d’efforts.
En Iran, mon rôle était de donner des assists. Ici, on me demande de marquer. Les deux choses sont bien distinctes et, de mon côté, je m’adapte à la tactique qui est imposée. En équipe nationale, ma position est encore différente, je joue, seul, en pointe. À choisir, je préfère la position que j’ai ici, à Charleroi.
En quittant Esteghlal -mon ancien club, à qui je souhaite le meilleur-, personne ne pensait que mon adaptation serait si rapide. Là-bas, mes progrès sont mis en avant et ils prouvent, à ceux qui critiquaient mes débuts en Belgique, que j’ai fait le bon choix, en venant à Charleroi.
Je n’ai pas vu d’équipes réellement supérieure à Charleroi, dans le championnat. Même face à Bruges, nous aurions pu remporter les trois points. Nous devons rester motivés et prendre chaque match, comme une finale de Coupe du Monde.
Mon bon début de saison et mes buts inscrits ne me donnent pas l’envie de partir, pour un plus grand club. C’est seulement le début de l’aventure et je veux faire le maximum pour aider mon équipe à grandir. Plus tard, si une proposition intéressante arrive, nous l’examinerons intelligemment.
Depuis mon arrivée, mon organisme a évolué. Je suis à l’écoute de mon corps et je sais qu’il doit se reposer. Janvier arrive, avec son calendrier chargé, et je dois tenir la cadence.
Mes courses sont l’une de mes principales qualités. En tant qu’attaquant, je suis aussi le premier défenseur. Je dois mettre la pression, sur les joueurs adverses, afin de soulager mes coéquipiers, du milieu de terrain.
J’ai une très bonne relation avec Cristian Benavente, sur et en dehors du terrain. C’est un garçon accueillant et chaleureux. L’un est l’autre, nous avons les qualités requises, pour être complémentaires.
Je ne choisis pas de quel pied, je vais marquer. Lorsque vous vous trouvez en position de tir, vous avez très peu de temps pour analyser la situation. Quand cette occasion se présente, j’essaye de choisir au mieux.
Je joue des deux pieds, depuis que je suis gamin. La chance ne me sourit pas toujours. J’estime, d’ailleurs, que je dois encore travailler ma précision.
Je me suis très bien adapté et l’arrivée de ma femme a encore accentué cette adaptation. Son soutien me permet de me concentrer, encore plus, sur le football, dans le but de m’améliorer et de devenir plus fort.
Mon épouse a fait d’énormes sacrifices, pour être là et m’épauler. J’aimerai lui rendre la pareille et l’aider, à mon tour.
Apprendre correctement le français est difficile. Ma femme et moi avons trois ou quatre cours, de nonante minutes, par semaine. Nous progressons lentement, mais sûrement."