F.Mazzu: »La coupe est importante pour nous, pour le club. Nous voulons la rendre très importante pour le public. »

16 décembre 2014

 

Enes n’est pas "fit" pour la rencontre de demain. Il a reçu un coup sur la cheville, ce n’est pas musculaire mais, par prudence, il sera écarté. Son cas n’est pas préoccupant. Le seul changement est donc l’entrée de Willems et la sortie de Daf.

La victoire de samedi dernier est une victoire dans l’émotion. C’est différent d’une victoire où on mène tout au long du match et que l’adversaire revient dans le jeu par à-coups. C’est en tout cas la première fois que je vis cela à Charleroi. Effectivement, au niveau des émotions et de l’ambiance de groupe, je pense que cela apporte un plus. 

Au-delà de la victoire dans ce match, ce qui m’a le plus touché, c’est tout ce banc qui, comme un seul homme, a explosé sur les buts, surtout d’ailleurs sur le deuxième et le troisième. Tout ce banc qui est parti sur le terrain… Cela me réconforte sur l’état d’esprit du groupe ; finalement, ce qui m’a le plus ému, c’est ce moment-là. Après, effectivement, cela rejoint le fait que gagner dans des circonstances comme celles-là apporte toujours quelque chose de différent au niveau des émotions, de l’ambiance du groupe. Cela s’est ressenti depuis ce week-end, il y a un très bon état d’esprit qui anime le groupe. L’entraînement d’aujourd’hui a été très bon, avec beaucoup d’engagement, d’envie. Ils se battent et c’est comme cela qu’on avancera.

Nous verrons demain, mais je pense que physiquement, nous sommes dans le bon. Nous avons géré de façon à ce que les garçons se trouvent, demain, dans des conditions optimales . Nous avons fait de la récupération dimanche, nous avons fait 1h10 d’entraînement lundi et 1h05, aujourd’hui. Tout cela pour les garder dans le rythme. Nous n’avons pas exagéré les efforts. Quand on voit la manière dont ils se sont entraînés aujourd’hui, je ne pense pas qu’ils soient fatigués. Au risque de me répéter, un sportif professionnel entre 20 et 30 ans peut jouer samedi et mercredi sans soucis.

Quand nous faisons des séances d’entraînement d’1h30 voire de 2 heures sur une journée, je ne pense pas qu’une fatigue physique puisse s’installer. Le véritable paramètre, c’est le mental. Nous avons veillé et nous le ferons jusqu’au début de la rencontre à ce qu’ils soient le plus frais possible mentalement.

La grosse priorité, c’est demain. Je ne pense pas à samedi. Je mettrai la meilleure équipe possible par rapport à l’adversaire, par rapport à ce que nous avons montré ce week-end et par rapport à la forme des joueurs.

La coupe est importante pour nous, pour le club. Nous voulons la rendre très importante pour le public. On tient vraiment à ce match aller. Nous essayerons de faire un gros match.

 

 

Pour le moment, on prend le match le plus proche et le match le plus proche, c’est demain. Nous aurons encore le temps de penser au "Lierse" à partir de jeudi. Le match le plus important aujourd’hui, c’est celui de demain.

Je ne sais pas si la priorité est de ne pas encaisser. Si, malheureusement, cela devait arriver, je pense qu’en fonction de l’écart existant entre le nombre de buts du Cercle de Bruges et nous, tout peut se jouer au match retour. Je n’ai pas envie de parler dans ce sens-là ; je devrais aligner une équipe plus offensive parce que nous jouons à la maison ou mettre une équipe plus défensive parce que nous ne devons pas prendre de buts. Gérer ainsi ne me semble pas idéal. Il faut jouer le match de demain comme on a l’habitude de vouloir les jouer. Nous sommes chez nous, nous allons évidemment essayer de gagner la rencontre. Ensuite, nous aurons le temps de gérer la manière pour le match retour.

Pour en avoir souvent parlé avec Mehdi Bayat, nous sommes dans une structure de progression. Cela pourrait être encore mieux, cela aurait pu être pire. En tout cas, on ne se projette pas dans un "après – trêve" en fonction du match de demain, de celui de samedi ou de celui contre Zulte.

On continue à avancer. On a dit partout qu’il y aurait une certaine cohérence dans l’évolution du groupe à partir du mois de janvier, et même si un joueur devait partir, ce n’est pas cela qui changera la donne en fonction des résultats que nous obtenons ou des résultats que nous obtiendrons dans les trois matches qui viennent.

Nous avons quatre points en plus par rapport à la fin décembre 2013. Quatre points, c’est bien et ce n’est pas énorme. Par contre, il nous reste deux matches en championnat qui nous permettent d’élever ce nombre de points et d’arriver à la trêve plus sereinement

Par rapport à l’an dernier, je suis un peu plus serein parce que j’ai acquis de l’expérience et de la maturité en division 1. J’étais novice et je m’inquiétais peut-être un peu plus. Le mercato ne me tracasse pas, je pense que j’ai prouvé que même avec des changements, nous avons réussi à faire quelque chose l’année dernière. De toute façon et quoi qu’on dise, nous n’avons pas encore de dossiers de transferts sortants et entrants

 

 

En coupe de Belgique, il n’y a pas de favoris. Souvenez-vous de la trajectoire du Cercle de Bruges de l’an dernier…
Le "cercle" est une équipe de coupe. De plus, ils viennent de faire un "quatre sur six" contre Lokeren et Mouscron. Ils sont dans une certaine sérénité. C’est un club qui adore la coupe et qui va la jouer à fond. Je n’aime pas que l’on dise que nous sommes favoris, c’est mettre de la pression inutile alors qu’un match doit être joué. Il y a tant de paramètres dans un match ! Nous jouons un match "aller" important demain contre une équipe de coupe, qui effectivement se trouve, et je précise, "pour le moment", dans le fond du classement, mais qui a toujours fait de bons résultats en Coupe de Belgique
La question que l’on se posait en début de saison était tout à fait normale. Nous avons des joueurs qui sont en formation et qui commencent tout doucement à acquérir du rythme, à trouver des automatismes, à comprendre le jeu. C’est tout cela qui fait qu’aujourd’hui, on peut constater une progression et pas seulement au nombre de points au classement, mais aussi dans la qualité du groupe qui s’améliore de semaine en semaine. Du moment que la concurrence reste saine et que le groupe et les joueurs adhèrent à cette concurrence, je pense que nous avons un groupe avec suffisamment de qualités pour continuer à avancer, le banc y compris, bien sûr.
Dans les changements, il y a toujours le paramètre "chance" : quand cela marche, on estime qu’on a toujours fait de bons changements. Quand cela ne marche pas, on estime que les changements n’ont pas été bons. Dans les changements, il faut surtout mettre en valeur les joueurs qui rentrent et qui font la différence. Finalement, ce sont eux qui sont sur le terrain, qui font les courses. Un joueur qui est sur le banc n’est pas content, il est sur la déception. Jusqu’à présent, les joueurs qui rentrent font de bonnes choses. Le mérite revient entièrement à ces joueurs-là. Avoir un banc composé de joueurs qui progressent et qui savent que je compte sur eux, cela améliore les prestations du groupe qui commence le match.