"Au niveau du gardien qui évoluera face à Genk, c’est un choix très difficile. Parfait et Nicolas méritent tous les deux, d’être sur le terrain par rapports aux évènements. Le premier n’a pas pu prester à Mouscron des suites de sa gastro, Nico a fait un très bon match avec uns présence, de bonnes sorties aériennes. Il va falloir que je tranche et quelle que soit la décision prise, il y en aura un qui ne sera pas content. Je le comprends.
Genk joue pour le moment, avec beaucoup de joueurs intérieurs. De Camargo, qui n’a pas joué les deux derniers matches a été remplacé par Kebano en pointe et il n’arrête pas de marquer depuis qu’il évolue à cette position-là. Bailey et Buffel rentrent à l’intérieur. Des hommes qui viennent de deuxième ligne comme Buyens, Pozuelo qui joue derrière Kebano : cela fait beaucoup de joueurs à l’intérieur du jeu, il faudra être attentif à cette zone-là. L’arme d’une équipe peut-être à contre-sens l’arme de l’autre équipe. À nous, s’ils jouent dans cette animation et avec cette composition que l’on imagine, d’exploiter les espaces qu’ils nous laisseront dès que nous récupérerons le ballon.
Quand, après 20 matches de compétition et un petit point qui séparent les deux équipes, on ne peut pas dire que nos derniers adversaires de cette année, nous sont supérieurs. Les deux équipes ont eu des périodes où la gestion et les résultats ont été meilleurs. Genk, a eu aussi un passage à vide. Finalement, les deux équipes ont un peu le même parcours.
Si on pouvait fêter l’année en étant dans le top 6, se serait finalement une satisfaction même si je suis déçu du contenu que nous avons montré à certains moments et du gâchis que nous avons eu. Sans ce gâchis-là, aujourd’hui, nous serions déjà certains de nous trouver dans le top 6. Si nous avons le bonheur de gagner cette rencontre, je pense que nous aurons réalisé mathématiquement, le même parcours que la saison dernière.
Quand on analyse une équipe, il ne faut pas le faire semaine par semaine. Il faut attendre un certain nombre de matches ou savoir comment on va finir. À ce moment-là, on pourra tirer des enseignements.
Si cette saison-ci, on avait réussi à acquérir la constance de la saison dernière en novembre et décembre, il ne resterait plus beaucoup de points pour terminer dans le top 6. Une saison n’est pas l’autre. L’an dernier, nous avons réussi à accrocher les POFF 1 grâce à la régularité, cette saison-ci, peut-être nous y serons grâce à l’entièreté de la saison avec la remise en question et la confiance.
J’ai, comme à chaque période de trêve, les débuts et fins de saison, la volonté de discuter avec ma direction pour savoir ce que l’on peut améliorer dans le groupe. Nous avons déjà parlé. Je n’ai pas nécessairement parlé de renforts, mais d’amélioration au niveau du groupe, d’un équilibre qui est moindre cette saison-ci. Maintenant, si on peut améliorer le groupe dans les secteurs médian et offensif, c’est bien. Il faut bien se dire que je ne me trouve pas dans un canevas qui serait "je veux quelque chose et si cela ne se fait pas, cela ne passera pas". Ce n’est pas le cas; nous discutons. Ce n’est pas toujours vrai de croire que le fait d’enrôler trois joueurs extraordinaires, va nous garantir d’atteindre le top 6, moi, je parle d’équilibre. Quand je parle à ma direction, qui m’écoute et m’entend, c’est de remettre un peu d’équilibre, ce n’est pas 2 ou 3 joueurs de Chamion’s league qui permettra de garantir un équilibre. C’est un plus évidemment, mais ce n’est pas nécessairement là que se trouve la vérité.
S’il y a l’un ou l’autre départ, nous ferrons comme chaque année, nous nous adapterons. Mon discours ne changera pas. En tant qu’entraîneur, c’est clair que j’aimerais la plus belle, la plus grande, l’équipe la plus équilibrée, le groupe le plus performant. Un entraîneur ne doit pas toujours réfléchir de cette manière-là… D’abord en fonction de la situation du club, ensuite en fonction de ce qu’il a ou pas prouvé. Le mois de janvier a toujours été le plus important, on discute énormément du court terme pour terminer la saison et lorsque l’on fait venir un joueur en cette période de l’année, c’est pour le préparer pour la saison suivante.
La manière dont on travaille, les objectifs et la situation du club fait que l’on peut se permettre d’avoir un noyau de trente joueurs ou de 24. Si j’entraînais au Réal ou au Barça, cela ne me dérangerait pas d’avoir un noyau élargi, car il y a tous les paramètres autour, le contexte. Pour le bien de tout le monde, j’estime qu’un noyau trop large à Charleroi ne serait pas un plus pour l’équipe. Maintenant, il est certain que lorsque nous avons un blessé ou un malade, c’est limite pour constituer les sélections.
J’estime avoir le respect du noyau : tous les joueurs, à un moment donné, reçoit sa chance. Si ce n’était pas le cas, le noyau ne servirait à rien. S’il fallait utiliser 4 ou 5 joueurs uniquement en cas de pépins, je ne suis pas certain qu’à dix, nous aurions réussi le match de Mouscron. J’essaye que tout le monde soit concerné. La manière dont on travaille à Charleroi est une des raisons, aussi pour laquelle trente joueurs ne sont pas nécessaires.
Je ne conteste pas la décision arbitrale et J’excuse Clément par rapport à la manière dont j’ai préparé les joueurs pour la rencontre de ce mardi. Je les ai emmenés probablement dans de l’excitation, dans la volonté, dans du rachat. Je les ai piqués. Je prends aussi sur moi, le carton rouge que Clément s’est vu adresser. Je suis très fier de lui sur sa prestation. Cela faisait longtemps que nous n’avions vu un Clément aussi percutant. Il était présent et déclencheur sur toutes les phases offensives.
Je suis content d’avoir préparé le groupe pour affronter Mouscron "