"Steeven Willems a passé une échographie, ce vendredi après-midi, il avait ressenti une gêne, contre Genk, aux ischios.
À propos de Núrio, il avait fait de bons matches et il en avait fait de moins bons, surtout, au niveau de son positionnement. Malgré tout, il a énormément progressé par rapport au moment où il est arrivé.
Et puis, à un moment donné, j’ai décidé de lancer Steeven, avec un rôle plus défensif, presque comme un troisième défenseur central, un peu comme Anderlecht a joué, la semaine passée – contre Genk – avec Lawrence qui a joué comme troisième défenseur central mais qui est venu soutenir les actions de leur flanc gauche.
Juste avant le match contre Genk, j’ai encore eu une discussion avec Nùrio et il sait très bien ce que j’aimerais qu’il améliore. Steeven n’étant pas disponible, il aura l’opportunité, ce week-end-ci, de se remontrer et j’espère qu’il aura tiré les leçons des paramètres qui avaient moins bien fonctionné, lorsqu’il était sur le terrain.
Au lendemain du match de Coupe, j’ai pris le groupe très vite, au matin – en général, je laisse un peu reposer et puis, je travaille avec la vidéo –, juste avant de partir au terrain, à 10 heures, je leur ai dit ce que j’avais à dire. On avait déjà vu les trois moments les plus importants du match, à savoir, les trois buts qu’on avait pris. Je leur ai bien expliqué que l’on n’avait pas été battu sur le jeu de Genk – qui est un épouvantail, en championnat –, même s’ils avaient eu une meilleure possession et créé de bonnes choses comme ils en ont eu l’habitude, depuis le début de la saison.
On n’a pas été battu dans les intervalles, ni dans les décalages, sur des frappes ou des assists de Malinovskyi. On a été battu sur des errements, de notre part, sur des bases (par rapport à l’animation et au niveau des phases arrêtées) qui n’ont pas été respectées. Le minimum que l’on doit faire pour diminuer les risques dans les reconversions, c’est de remplir son rôle, ce à quoi il est attribué. Et là, mercredi, les joueurs ne l’ont peut-être pas fait.
Les flancs sont toujours les positions les plus délicates dans les reconversions défensives. Les joueurs de flancs doivent faire des courses verticales, vers l’avant et l’arrière, des courses obliques, vers l’arrière, pour bien se positionner en fonction de la zone du ballon. J’essaie de les guider, le plus possible.
On avait les possibilités de gagner ce match par rapport à ce que mes joueurs ont produit. Je suis très satisfait de l’organisation, de la mentalité, de l’état d’esprit, du fait que l’on a mené 1-0 et que l’on aurait pu mener par 2 buts à zéro à la mi-temps, même si Genk avait eu des opportunités sans, toutefois, les concrétiser.
Par rapport à ça, les joueurs ne doivent pas douter; ils doivent juste corriger les erreurs, surtout, sur les deux premiers buts et savoir expliquer la manière qu’ils les ont encaissés. Je leur ai dit d’évacuer, de rester positifs, d’oublier la Coupe et de réaborder le Championnat.
Anderlecht n’est pas un club en crise. C’est un club qui a changé de Président, une certaine philosophie, qui est en train de chercher les meilleures solutions, de se reformer, avec des nouvelles personnes à sa tête et il faut un peu de temps. Il ne faut pas oublier qu’ils ont 30 points et qu’ils sont toujours bien positionnés. Ce n’est pas "le grand Anderlecht" comme tout le monde l’attend, par rapport à son nom, à sa vie dans le football belge et européen, mais je pense qu’il va redevenir très vite "l’Anderlecht du passé". J’espère seulement que ce ne sera pas le cas, ce dimanche.
L’année dernière, à Anderlecht, on avait fait un gros match, en gagnant 1-3. J’espère qu’on repartira avec les mêmes bases, la même mentalité, la même envie et la même réussite, avec un aussi bon arbitrage."