Il ne faut pas avoir une mémoire d’éléphant, ni manger des fish sticks pendant une semaine, pour se souvenir de ce qui s’était passé, durant le temps réglementaire, face à Ostende… Un petit rappel douloureux ? Une remise en touche et deux duels favorables à l’adversaire avaient permis à Tomasevic de se trouver là où il ne fallait pas… Et le Monténégrin ne se fit pas prier : il arma un tir imparable et le Sporting abandonnait deux points extrêmement précieux pour la course aux Play Offs 1.
7 jours plus tard, la roue tourne en faveur des Zèbres. Jérémy Perbet négocie une passe lumineuse de Victor Osimhen et offre une victoire sur le fil à ses couleurs, à quelques secondes de la fin de la rencontre.
Dans toutes les disciplines sportives, il n’y a que la vérité des chiffres qui est prépondérante. Si les Courtraisiens ne méritaient pas de s’incliner suite au volume de jeu qu’ils avaient déployé, les Carolos ont pu aller chercher les trois points grâce à leur volonté de se porter vers l’avant, leur abnégation et… leur culot.
Au lieu de se replier, de calculer et de préserver un partage nettement insuffisant, nos joueurs se sont évertués à exploiter la moindre opportunité offensive. Par deux fois, en l’espace de trois minutes, ils parvinrent à créer le danger par le duo Osimhen/Perbet. Un duo gagnant puisque, sur la remise du couvert, Jérémy "vengea" son partenaire, Bruzzese, ne pouvant, cette fois-ci, plus s’asseoir sur le ballon, comme il le fit sur le tir de Victor…
Lors de ces deux situations, les Zèbres se retrouvèrent en supériorité numérique dans le grand rectangle adverse. Sur la première, peu avant le début du temps complémentaire, notre attaquant Français réussit à se défaire du marquage de De Sart et du retour de D’Haene pour donner un bon ballon dans l’axe, où étaient postés Dorian Dessoleil, Victor Osimhen et Adama Niana, ce dernier en léger retrait. La défense courtraisienne, figée, à l’image d’un Kagelmacher étonnament passif – balançant ses bras de dépit –, et écartelée à l’instar d’un Lepoint trop décentré que pour pouvoir empêcher l’action de se conclure, fut toute heureuse de voir son gardien contrer le tir de notre attaquant Nigérian et constater, au passage, qu’un étrange objet rond caoutchouteux lui titillait le popotin…
Sur la seconde, victorieuse, Lepoint renvoya le cuir dans les pieds de Victor qui résista à la charge de De Sart pour alerter Jérémy complètement esseulé sur le flanc droit. Kagelmacher eut beau aboyé, à deux reprises, sur une éventuelle position hors-jeu de notre avant français, il était trop en retard et la caravane Perbet était déjà passée…
Ce prochain dimanche, les Carolos prendront la route pour se rendre au Stayenveld, sur un terrain synthétique qu’ils avaient admirablement bien maîtrisé et qui les avait vu triompher, la saison précédente, sur le score de 0-1. Si, à un moment donné, l’Histoire repasse les plats, espérons que les Zèbres soient suffisamment en appétit et qu’ils y mettent la sauce que pour venir à bout de vaillants et séduisants Canaris !
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !