Si les deux coaches avaient finalement opté pour une animation de jeu identique (le 4-2-3-1 pour le Beerschot et le 3-5-2 pour le RCSC), Stijn Vreven avait dû faire face à plusieurs indisponibilités et non des moindres : exit Grisez, Van Hyfte et Vanzeir qui avaient participé à la victoire contre Westerlo et qui furent suppléés, poste pour poste, par Bourdin, De Keersmaecker et Bugridze.
De plus, Stijn Vreven fit appel, à nouveau, à De Jonghe – présent lors du match aller mais absent de la compo, face à Westerlo – afin d’occuper le poste d’arrière gauche suite au repositionnement de Bourdin en défenseur central.
Tandis que De Keersmaecker occupait une fonction un peu plus en retrait, en tant que milieu récupérateur (il était monté au jeu, lors de la manche aller, en remplacement de Loris Brogno, qui avait eu le nez cassé suite à un contact avec Steeven Willems), Bugridze prenait la place de Vanzeir sur l’aile droite, à un poste auquel il avait déjà presté au Mambourg, le Lundi de Pâques. Enfin, l’entraîneur anversois réitéra sa confiance en Placca, en avant de pointe, qui s’était montré… implacable en plantant trois buts dans les filets de l’infortuné Van Langendonck.
Si, en première période, les Zèbres firent preuve d’un réalisme concluant – et convaincant – en concrétisant deux actions sur deux coups de coin, ils abandonnèrent la possession aux Anversois, en seconde mi-temps, dont le mutisme offensif fut particulièrement remarqué en raison d’un excellent pressing et d’un abattage permanent des troupes de Felice Mazzù, à chaque fois qu’un joueur du Beerschot s’emparait du ballon dans une phase de reconversion.
C’est sur ces mêmes bases que les Zèbres devront aborder leur dernier déplacement, au cours de ces PO 2. Un dernier devoir à l’extérieur pour lequel les Carolos devront requérir du plus grand professionnalisme afin de finir cette phase de groupe en apothéose.
Pour cela, il conviendra de prêter la plus grande attention, notamment, à Gboho (auteur de deux buts à Ostende), à ses deux pourvoyeurs, Brüls et De Schryver ainsi qu’aux deux flancs gauche et droit, Van Den Bogaert et Dewaele, qui n’hésitent pas à se projeter vers l’avant lorsque l’opportunité se présente.
Pour point de quiproquos, il faut jouer gros à Westerlo, sans quoi on sera moins zen face à Eupen…
Quand le Sporting s’élance… We Are Charleroi !