Par rapport au match de la phase classique du 24 février dernier, Marc Brys avait choisi de présenter un autre schéma tactique. Evidemment, il devait déjà réfléchir à l’absence de Boli qui avait inscrit un triplé avec, respectivement, aux assits, Kamada, Acolatse et Botaka.
D’un 3-4-2-1, lors de leur précédente victoire, avec un entrejeu très dense (6 joueurs dont 2 – De Sart et Kamada – en soutien du seul attaquant de pointe, Boli), l’entraîneur limbourgeois, cette fois-ci, sortit de sa poche un dispositif légèrement remanié en un 3-4-1-2 qui ne fut pas moins percutant, avec De Sart dans l’axe derrière un duo offensif composé de Kamada et de Kinoshita; Acolatse et Botaka gardant leurs positions habituelles sur leurs flancs gauche et droit.
Deux autres changements furent apportés par Brys : Endo prenait la place de De Petter et Garcia, blessé, devait laisser son poste de défenseur central à l’ex-Rouche (passé entre-temps par Charlton) Teixeira.
Dans les rangs zébrés, Felice Mazzù restait fidèle à son 4-2-3-1 et devait faire sans Ali Gholizadeh – et, finalement, Victor Osimhen –, alors que la suspension de Cristophe Diandy était déjà actée depuis qu’il avait atteint le quota fatidique lors de la réception des Eupenois.
Le retrait inopiné de Ryota Morioka et la réorganisation qui s’ensuivit – avec l’introduction de Younes Delfi et le repositionnement de Massimo Bruno en tant que milieu offensif – n’eut pas le temps d’être suffisamment rodé puisque, juste après le remplacement de notre Japonais et au prix d’un une-deux rapide et incisif, Kamada mit De Sart sur orbite pour le 1-1, une poignée de secondes avant la mi-temps – ce qui constitue toujours un adjuvant psychologique pour la formation qui revient au score mais qui, bien évidemment, est susceptible de provoquer l’effet inverse chez celle qui concède.
Si les Carolos firent montre d’un réalisme implacable en première période (un tir cadré, une réalisation), les Trudonnaires les imitèrent doublement durant le second acte (deux tirs cadrés, deux réalisations). Au passage, pendant ce second volet de 45 minutes, il était dommage que les Zèbres n’eussent pu profiter de leurs cinq coups de coin (pour zéro à leurs hôtes) afin de créer des situations de but intéressantes dans le grand rectangle des Canaris.
La visite des Ostendais, ce très prochain mercredi 3 avril – que l’on espère devant un stade bien garni, suite à l’action "Tous ensemble pour Charleroi/Oostende" entreprise par le Service Marketing du RCSC (les modalités vous étant accessibles via le "Flash News" sur notre page d’accueil) – devrait permettre à nos Zèbres, dans un Mambourg entièrement acquis à leur cause, de renouer avec une victoire – conquise face à La Gantoise sur le score de 2-0 – qui leur file entre les pattes, depuis le 14 décembre 2018.
Il est plus que temps de bien ferrer les Côtiers et de ne pas laisser la mer s’agiter !
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !