" C’est la reprise, et nous reprenons à la dure. C’est une bonne souffrance pour une longue saison et, donc, nous sommes obligés de passer par là.
Le préparateur physique ne nous ménage pas, mais cela nous servira pour la saison. Nous n’avons pas le choix. De plus, cela ne peut nous faire que du bien. Les terrains sur lesquels nous nous entraînons sont bien entretenus et ne posent aucun problème. Avec la pluie qui nous accompagne, le ballon glisse bien.
Ma première saison au Sporting fut délicate, un peu compliquée. Mais cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Durant la deuxième partie de saison et, surtout, lors des PO tout s’est joué sur des détails. Certains matchs ne nous ont rapportés qu’un nul, alors que nous aurions dû remporter la victoire. Tout cela nous a rattrapé en fin de saison.
Pour une première saison, j’ai beaucoup appris et je ne referai pas les mêmes erreurs.
Je ne pensais pas avoir plus de temps de jeu, car, à la base, je n’étais pas l’attaquant numéro un. Ensuite, en cours de saison, nous avons recruté d’autres attaquants. Par la suite, je me suis adapté et j’ai tenté de faire au mieux, pour aider l’équipe.
Je sais que je risque d’être attendu, par certains défenseurs, cette saison. Les équipes adverses ont appris à me connaître et, de mon côté, j’ai aussi appris à connaître les défenseurs. Je pense qu’ils auront beaucoup plus de boulot cette saison, comparé à la saison dernière. J’aimerais mettre plus de buts que la saison passée et aussi être plus efficace.
J’ai toujours à cœur de rejoindre la sélection nationale ivoirienne. La Coupe du Monde est en 2018, et j’ai encore le temps d’y arriver. En attendant, il y aura la prochaine Coupe d’Afrique. Je sais que le coach va suivre les jeunes, qui jouent en Europe. De toute façon, il n’y a pas de secrets, si vous voulez être repris dans la sélection, vous devez être bons sur le terrain. Je garde le contact avec Ibrahima Camara, qui fut mon coach en U17 et qui est aujourd’hui l’adjoint de Marc Wilmots."
