Quels souvenirs gardez-vous du Sporting ?
Que de bons souvenirs, bien évidemment
Votre plus beau moment ?
J’en ai eu assez bien. Il m’est donc difficile d’en citer un en particulier
Un joueur et un entraîneur, qui vous ont marqué ?
Jean Piccinin, le premier entraîneur que j’ai eu en arrivant au Sporting. Il m’apprit à souffrir et à travailler. C’est lui qui m’a conduit en équipe première.
Une anecdote ?
J’en ai des centaines d’anecdotes…. (rires)
En voici une : C’était un Match à Bruges, à l’ancien terrain du Klokke. L’entraîneur demanda à Matt Van Toorn de tenir Ruud Geels (un avant-centre hollandais international, très grand et fort de la tête) Matt lui répond pas de problèmes, il n’en touchera pas une. Faites-moi confiance !
Après 10 minutes de jeu, c’était 3-0 pour Bruges. 3 goals de Geels de la tête… Le match était plié….
En action, face à l’Olympic
Vous souvenez-vous de votre premier match ?
Oui, c’était contre Maastricht 1-1, au Mambourg, sous la neige et le samedi suivant, nous jouions contre Boom. Score final : 1-0, un but de Kuffer. À l’époque, nous évoluions en division II.
Quelles sont les choses qui ont changé, depuis vos débuts et le football actuel ?
Tout a changé évidemment. Le suivi des joueurs, le staff, le professionnalisme, la convivialité, l’argent, bien sûr, et l’esprit régional, qui est de moins en moins présent.
Avez-vous des regrets sur votre carrière ?
Oui bien sûr. Le foot, avant, était plutôt un amusement. Si j’avais été suivi par quelqu’un de sérieux, j’aurais sans doute fait une toute autre carrière, j’en suis certain !
L’ambiance dans les tribunes a toujours été l’une des caractéristiques du Sporting. Comment étaient vos rapports avec les supporters ?
Avec les Supporters, l’ambiance était très conviviale et chaleureuse. Nous repassions à la buvette et discutions du match autour d’une bière. C’était bon enfant.
À vos débuts au Sporting, vous étiez parmi les plus jeunes. Quel fut l’accueil des anciens ?
J’avais à peine 16 ans, quand je suis monté en équipe première. Il existait déjà de la jalousie à cette époque. Certains m’ignoraient, volontairement, sur le terrain. Enfin, c’était compréhensible….
Avez-vous gardé des contacts, avec d’anciens zèbres ?
Oui, j’ai encore certains contacts avec des anciens. Nous prenons, régulièrement, des nouvelles les uns des autres.
Que pensez-vous du Sporting actuel ?
Cette année, cela marche plutôt bien. Mais je regrette, bien sûr, le peu de Belges et de produits du club dans le groupe.
Que devenez vous ?
Je suis à la pension et m’occupe de petits travaux à gauche et à droite, pour tuer le temps. Auparavant, j’étais chauffeur livreur en matériaux de construction.
Le noyau 72-73
Antonneau, Boulet, Bertrand, Delin, Mathy, Malvaux, Roosbeek, Vermeir, Termolle, Verbist, Volkaert.
Gobeo, Blaise, Van Toorn, Chapelle, Gorez, Yangard, Bertoncello, Jacucha, Dolezar, Bohmer, Martinquet.