Arrivé à l’École des Jeunes il y a trois ans, Romain Gorski, Responsable Éducation, nous partage son rôle, ses missions et son quotidien.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Romain et je suis responsable de l’éducation au sein du centre de formation. À la base, je suis éducateur spécialisé de formation. Avant d’arriver ici, j’ai travaillé pendant dix ans dans la protection des enfants. Puis, le projet du Sporting est venu à moi.
J’avais envie de découvrir un autre environnement, de relever un nouveau défi. J’ai répondu aux critères demandés, passé toutes les étapes de sélection… et aujourd’hui, me voilà ici, pleinement investi dans cette nouvelle aventure au Sporting.
Quel est ton rôle au sein de l’académie ?
Je m’occupe principalement du projet foot-école, mis en place depuis cinq ans au sein du club. Nous travaillons en collaboration avec quatre écoles partenaires : trois situées dans la région et une en Flandre. Ce projet concerne les jeunes des catégories U15 à U23. À partir des U15, les joueurs doivent obligatoirement s’inscrire dans une de nos écoles partenaires pour bénéficier des aménagements adaptés, qui leur permettent de concilier études et pratique du football.
L’objectif est clair : créer un équilibre solide entre sport de haut niveau et scolarité. On sait qu’au bout de la pyramide, devenir joueur professionnel n’est pas donné à tout le monde. Grâce à ce projet, nos jeunes peuvent vivre leur passion à fond tout en ayant la possibilité de construire un avenir solide, comme n’importe quel autre élève.
Je gère également tout ce qui touche à l’internat de Loverval, où nous accueillons 35 joueurs. Ce sont principalement des jeunes domiciliés loin de la région. Ils font partie intégrante du projet foot-école. Je supervise le travail des éducateurs engagés par le club, présents au quotidien à l’internat pour encadrer les jeunes. Concrètement, je fais le lien entre l’école, le club et les familles.
Je mène aussi des entretiens réguliers avec les parents et j’interviens dès qu’il y a un souci, que ce soit avec l’éducateur, le joueur ou la famille. Mon rôle est toujours d’aller chercher la meilleure solution, et de trouver ce qu’il y a de positif pour le jeune, pour son équilibre et son avenir.
Tu es en quelques sorte le garant de l’équilibre des jeunes…
Oui, c’est exactement ça. Surtout concernant le double projet, qui est très énergivore pour les enfants : ils s’entraînent six fois par semaine, en plus du match le week-end. Ajouter les études par-dessus, ce n’est vraiment pas évident. Il faut les soutenir au maximum. Les parents apprécient beaucoup cela, car ils savent que c’est un projet sérieux, qui tient la route avec un vrai suivi.
Qu’est-ce qu’une journée type ?
Honnêtement, je n’ai pas vraiment de journée type. Mon quotidien est rythmé par de nombreuses interactions avec les écoles. Ça peut aller de l’organisation des sorties extra-scolaires, où je m’occupe notamment de la coordination des transports avec les chauffeurs, jusqu’à la gestion des absences. Je fais également beaucoup de travail administratif et de secrétariat depuis le bureau du centre de formation. Par ailleurs, je gère l’organisation des rendez-vous médicaux pour l’ensemble des joueurs du centre.
En parallèle, je supervise le dispositif de soutien scolaire mis en place après les entraînements. Des professeurs viennent directement au centre de formation pour aider les élèves qui rencontrent des difficultés dans certaines matières. Je suis la personne de référence pour tout ce qui concerne le projet « foot-école », qui permet aux jeunes de concilier leur parcours scolaire et leur engagement sportif.
Allez les Zèbres !
