En parcourant le classement au terme de cette troisième journée des Play Off, les éternels « jamais contents » diront encore que le Sporting de Charleroi « est à sa place » … Eh bien oui, si le Club est actuellement en cinquième position, nous sommes dans la cour des grands et c’est la toute première fois que notre Club est invité à se confronter aux représentants du G 5 et – pourquoi pas, il est encore temps – à jouer les « trouble-fête » dans la dernière ligne droite.
Ces mêmes « jamais contents » souligneront que les Zèbres viennent de boucler un onzième match sans victoire. On ne pourra pas leur retirer cette vérité flagrante mais nous nous permettrons de leur rétorquer que ce premier point conquis dans ce nouveau mini-championnat vient briser une série de trois revers consécutifs – la dernière fois où ils avaient été dans une situation similaire, c’était entre le 20 décembre 2016 et le 20 janvier 2017 – et que, parfois, il ne suffit que d’un seul petit point pour « relancer la machine » …
Alors qu’ils n’avaient aucunement démérité au Standard et face à Anderlecht, les Zèbres viennent de réellement commencer leurs Play Off face à Genk, qui plus est, en inscrivant deux nouveaux buts, ce qui leur permet, en termes d’efficacité offensive, d’être aussi productifs qu’Anderlecht, que La Gantoise et leur dernier adversaire.
Comme nouveaux points positifs, on relèvera la 13ème réalisation de Kaveh Rezaei qui, non seulement, confirme sa 3ème place au classement des meilleurs artificiers – derrière Thelin et Chevalier, respectivement 2ème et 1er –, mais aussi, va certainement le booster pour ses prochains matches, et la très belle action qui a amené le second goal zébré.
Revivons-le ensemble. À la 21ème, Pozuelo voit d’abord sa passe légèrement contrée par Monsieur Lambrechts – il en perdra d’ailleurs son sifflet – et, ensuite, interceptée par Marco Ilaimaharitra peu avant le rond central. Ce dernier donne dans la foulée de Cristian Benavente qui, bien aidé par l’excellente lecture du jeu de Kaveh Rezaei, alerte Mamadou Fall.
En effet, notre attaquant Iranien, voyant sa position et sa progression gênées par le marquage de Colley et d’Aidoo, indique à son partenaire Péruvien l’option qu’il convient de choisir en sollicitant notre ailier droit. Celui-ci, lancé dans le dos d’Uronen, se défait – avec un peu de chance, il est vrai, mais on ne s’en prive pas quand elle s’offre à nous – du retour de Colley – qui voit le ballon passer entre ses jambes – et cède intelligemment en retrait à Marco qui place admirablement le cuir en pleine lucarne, hors de portée d’un Vukovic désemparé.
Bien sûr, nos « jamais contents » – gentiment mis à l’honneur dans cet édito d’après-match – ne manqueront pas d’intervenir sur les circonstances qui sont à l’origine des buts visiteurs : une phase arrêtée (un coup de coin) et une combinaison Trossard/Pozuelo/Ndongala dont ce dernier profitera pour rétablir l’égalité.
Nos « jamais contents » préfèreront toujours mettre l’accent sur les buts qui auraient pu être évités plutôt que sur ceux qui auront été marqués.
Enfin, ce que nos « jamais contents » devront surtout retenir, ce sont justement les points positifs évoqués ci-avant, en plus, de la très bonne première demi-heure des Zèbres durant laquelle ils ont évolué avec une circulation précise et un jeu vivace en une touche de balle.
D’autres points, évidemment, sont à recadrer, à retravailler comme ceux qui ont émaillé les buts limbourgeois. Ils serviront à une analyse détaillée (faisons confiance à notre Coach !) visant à s’améliorer et à soigner son placement et son marquage.
Ce point glané, c’est le point du courage et de la vertu car, comme le citait Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe du 18ème siècle, « il n’y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat ».
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !
