Petit rappel de la fin de la phase classique, version 2013-2014 : le RSC Anderlecht termine à la 3ème position – comme notre Sporting, cette saison, avant le début des Play Off – à 10 points d’un Standard de Liège dominateur et très impressionnant de maîtrise (20 victoires en 30 rencontres et seulement 3 revers).
Première journée des PO 2013-2014 : Anderlecht se déplace au Standard qui l’emporte sur le score de… 1-0. Tiens, tiens, nos Zèbres ont subi le même sort il n’y a même pas une semaine.
Malgré une défaite inaugurale, les Mauves réaliseront un excellent parcours en récoltant un joli pactole de 22 points sur 30 tandis que les Rouches signeront un 15/30. Résultat des courses : les Mauves coiffent les troupes de Guy Luzon sur le fil pour s’emparer d’un 33ème sacre sur lequel aucun spécialiste du ballon rond ne se serait risqué au soir du dimanche 30 mars 2014.
Dans un contexte très différent, l’histoire pourrait-elle – un fifrelin – repasser les plats dans le cas du Sporting de Charleroi ? Si l’on reprend textuellement la citation propre à l’écrivain Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline, ce n’est pas le cas… L’Académicien André Frossard, lui, la complétait en mentionnant qu’« il arrive que l’histoire repasse les plats mais ce sont rarement les meilleurs ».
Et nous, que prétendons-nous ? Que le Sporting de Charleroi doit avant tout rester lui-même. S’il est très utopique, même pure folie, de lorgner sur un quelconque miracle comparable à celui de Leicester, il faut néanmoins savoir se nourrir d’ambitions si l’on veut progresser.
Alors, faisons fi d’énoncés à s’en prendre la tête, surtout dans une science aussi illogique que le Football, et analysons simplement et sereinement la situation telle qu’elle se présente.
Le match de ce vendredi opposera deux formations dont l’issue aura forcément des répercussions – chiffrées, dans un premier temps, et qu’il conviendra de traiter sur le plan mental, dans un second – sur la suite de la compétition.
Bref, on en vient à cette fameuse définition du « match à 6 points » : si nos Zèbres réalisaient un triplé gagnant face au Champion en titre, ils les supplanteraient d’un point. Si c’était l’inverse, leurs invités prendraient le large, forts d’un boni de cinq points sur leurs plus proches poursuivants.
Ah, cette implacable vérité des mathématiques… Toutefois, « les mathématiques peuvent être définies comme une science dans laquelle on ne sait jamais de quoi on parle, ni si ce qu’on dit est vrai ». Cela, ce n’est pas de nous, bien entendu… C’est de Bertrand Russell, un autre écrivain et aussi… Mathématicien.
Zut, on avait juré de ne plus vous prendre la tête !
Tous au Stade, tous derrière les Zèbres !