Un sens commun du devoir (bien) accompli !

12 septembre 2017

Si Felice Mazzù présentait la composition attendue, on se doutait, par contre, que Ricardo Sa Pinto procéderait à quelques remaniements dans son onze de base.

De fait, on en dénombrait pas moins de cinq : Ndongala était positionné sur le flanc droit (alors qu’il était à gauche contre le FC Bruges), Luyindama prenait la place de Scholz, Mpoku comblait le vide laissé par le départ de Dossevi et les deux nouvelles recrues étaient titularisées d’emblée : Cop en front d’attaque, pour faire oublier Raman, et Carlinhos légèrement en retrait.

Les duels Ndongala/Nùrio et Mpoku/Marinos promettaient… et, à terme, ils ne déçurent pas, loin de là, les différents acteurs faisant montre d’une belle envie et d’un extraordinaire engagement physique.

Mais ce ne furent que deux exemples parmi tant d’autres, les « un contre un » qui se produisaient (Bokadi/Rezaei, Luyindama/Baby, mais aussi face à Pollet, Cop/Lukebakio, …) pouvaient constituer des éléments déterminants pour l’issue de la rencontre.

Les Carolos purent compter non seulement sur un bon pourcentage d’interceptions réussies mais aussi sur leur anticipation, leur très bonne lecture de jeu et la qualité de leurs déplacements (à l’image de l’excellente copie rendue par nos axiaux défensifs).

Nos latéraux ne furent pas en reste non plus car ils devaient veiller à contrer des combinaisons initiées soit par les montées de Pocognoli, soit par les infiltrations de Mpoku (comme sur la très dangereuse occasion du début de match à laquelle il participa, avec Cop, à la transmission, et Carlinhos, à la conclusion, dont le tir fut magnifiquement repoussé par Nicolas Penneteau… sur son poteau).

Tout en louant le très bon travail défensif de Kaveh Rezaei (qui se retrouva même au poste d’arrière gauche !) et la combativité systématique de David Pollet, on se devait également de souligner le rayonnement de Cristophe Diandy, le culot de Marco Ilaimaharitra et l’impulsivité positive (et réfléchie !) d’Amara Baby et de Dodi Lukebakio.

Ce dernier fut à l’origine de la première véritable occasion du Sporting (tir cadré sur Ochoa à la 32’) avant celle, encore plus évidente, de Kaveh, sur un service lumineux de Fortuna, qui faillit faire mouche juste avant le retour aux vestiaires.

Si les Liégeois menaient au nombre des occasions les plus probantes (complétées par la tentative de « lucarne » de Mpoku à la 10’ et  une reprise un peu trop molle de Carlinhos à la 14’) et accentuaient leur pressing en seconde période (deux possibilités en l’espace de soixante secondes, entre la 68’ et la 69’, avec, heureusement, une remise de la tête trop écartée de Mpoku, qui voulait trouver Cop, et un tir trop enlevé de Ndongala sur un centre, à nouveau, de Mpoku), David Pollet échoua de peu dans son face à face avec Ochoa à la 76’ suite à une approximation de Luyindama qui aurait pu s’avérer fatale pour ses couleurs.

Finalement, grâce à leur très bon esprit collectif et leur sens commun du devoir (bien) accompli, par une amélioration, en deuxième mi-temps, de la gestion des seconds ballons; par leur courage et leur excellent travail défensif en zone, les Zèbres sont revenus avec un point mérité de Sclessin, auquel contribuèrent, chacun dans leur registre, avec succès, Cristian Benavente, Enès Saglik et Chris Bedia.

Voici donc les Zèbres avec un brevet d’invincibilité dont ils sont, désormais, les seuls détenteurs et qu’ils comptent bien prolonger… le plus longtemps possible !

Mais comme le dit sagement notre Coach, ne nous emballons pas. Prenons match par match à commencer par celui qui nous opposera prochainement à Waasland-Beveren. On y sera très vite !

Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !