" Ma revalidation se passe plutôt bien. Je n’ai pas ressenti trop de douleurs et cela m’a évité de prendre trop de médicaments. Je me contente, essentiellement, d’anti-inflammatoires. Je n’ai pratiquement rien perdu de masse musculaire. Mon genou, suite à l’opération, est plutôt beau. Tout cela est positif, c’est au mieux de ce que je pouvais espérer, après une opération des ligaments croisés.
Du 27 juillet au 15 août, j’irai poursuivre ma rééducation à Cap Breton. Cet endroit est ce qui se fait de mieux, dans ce domaine. La prise en main, la rééducation pour ce type de blessure et pour les sportifs de haut niveau, qui ont besoin d’être réparés, le mieux possible, trouvent en cet endroit le must.
J’ai souhaité participer au stage et le staff ne s’y est pas opposé. Nous sommes deux semaines après l’opération, mais au quotidien, on peut déjà travailler certains gestes et exercices, pour aider de guèrir, au mieux, de cette blessure.
C’est, avant tout, un choix personnel d’être venu, pour être avec le groupe, ne pas me sentir à l’écart et ne pas être resté chez moi à rien faire. J’aime me sentir concerné et rester dans le projet du club. C’est aussi pour cela que je suis là.
C’est, avant tout, un choix personnel d’être venu, pour être avec le groupe, ne pas me sentir à l’écart et ne pas être resté chez moi à rien faire. J’aime me sentir concerné et rester dans le projet du club. C’est aussi pour cela que je suis là.
Dès l’instant où je me suis fait mal, j’étais certain à 90% que mes ligaments étaient touchés. Nous étions à deux jours des vacances et nous disputions un match important. C’est arrivé en début de rencontre et, durant vingt-quatre heures, la douleur fut atroce. J’ai eu mal, mais je me suis vite fait une raison. Je me suis, rapidement, remis le cerveau à l’endroit, en cherchant des raisons de positiver. Il n’existe pas de pourquoi, à ce genre de choses. Cela arrive et c’est comme ça. On ne peut que regarder de l’avant et se concentrer sur ce qui nous attend.
Grosso modo, je devrais reprendre en janvier. C’est, en tout cas, la date que nous nous sommes fixés. Maintenant, il n’y a rien de fixe, dans ce type de blessure. On ne sait jamais comment vont évoluer les choses et je touche du bois, pour que ma guérison se passe au mieux et au plus vite. Évidemment, je ne veux pas précipiter les choses, pour éviter de me blesser à nouveau.
Actuellement, je travaille, essentiellement, sur mon quadriceps. Nous essayons de drainer l’hématome, qui est dû à l’opération. Il y a quelques manipulations, avec les kinés. Beaucoup de froid, de glace. Pratiquement toutes les deux ou trois heures, je glace une quinzaine de minutes pour aider à lever l’inflammation, que j’ai dans le genou. Ce sont des soins quotidiens qui ne prennent pas beaucoup de temps, mais qu’il faut faire régulièrement pour optimiser les soins."