M. Notaro : « Notre mentalité et notre engagement nous ont permis d’égaliser en fin de rencontre… »

2 avril 2017

 

Conférence de Presse d’après match :

L’entraîneur Ostendais Yves Vanderhaeghe était très satisfait de la manière avec laquelle sa formation s’était comportée tout au long d’un match qu’elle aurait pu, somme toute, remporter :

« Comme coach, je peux être très content de la performance de mon équipe, nous avons fait de bonnes combinaisons, nous avons déployé un jeu qui ne convenait pas à Charleroi, c’est-à-dire, un jeu axé sur la vitesse qui leur a fait mal. Nous nous sommes créés un bon nombre d’occasions et il n’a manqué que l’efficacité devant le but adverse pour que nous puissions remporter les trois points ».

Pour sa part, Mario Notaro reconnaissait la valeur de l’opposition et félicitait d’emblée son homologue :

« Cette rencontre n’a rien à voir avec celle du mois de janvier car nous avons, en quelque sorte, innové à Charleroi ; il y a eu, comme on le connaît, le « Felice Time » mais cette fois-ci, nous sommes bien rentrés dans le match en mettant toute la pression possible et cela, même si Silvio Proto n’a pas dû beaucoup s’employer ».

« Nous avons été très présents mais malheureusement, nous avons trouvé en face de nous une équipe qui a très bien joué et nous avons commis des fautes techniques inhabituelles dans notre chef.

Ce qui nous rassure, c’est que nous avons gardé notre mentalité et notre engagement qui nous ont récompensés et qui nous ont encore permis d’égaliser en fin de rencontre ».

 « Nous avions décidé d’appliquer une occupation de jeu différente comme notre ami Yves l’avait également conçue de son côté mais on sait qu’il y a une marge entre vouloir et pouvoir. Nous voulions jouer assez haut, le plus près possible du but adverse mais nous n’avons pu le faire comme nous l’aurions bien voulu ».

D’autre part, Mario confirmait n’avoir eu aucune communication, même furtive, avec Felice Mazzù :

« Felice Mazzù est au Sporting depuis 4 ans, il y a eu un travail en semaine et précédant le match et même si Felice et moi sommes souvent ensemble, il n’est pas utile que nous ayons communiqué pendant ce match puisque je savais exactement ce qu’il aurait préconisé. Felice était dans la tribune suite à la sanction infligée par la Fédération et je puis vous assurer qu’il n’a pas communiqué avec moi. En ce qui concerne les oreillettes aperçues sur le banc, c’était un test effectué par les kinés et l’équipe médicale du Sporting afin qu’ils communiquent entre eux en cas de blessure d’un joueur ».

Enfin, pour en revenir à des considérations purement tactiques à propos des deux changements opérés à la 58’, l’entraîneur Carolo concluait :

« Felice et moi avons parlé durant la semaine et avant le match mais nous ne pouvons maîtriser un match à l’avance. Nous en avions défini les grandes lignes prématurément en fonction des joueurs qui allaient occuper le banc. Chaque action que nous avons pu entreprendre ne s’est pas faite sous le coup de l’improvisation car les bases avaient été travaillées et discutées en semaine, durant les entraînements ».