" Nous avons vécu un stage hors contexte que celui du mois de janvier ou du début de saison qui est surtout utile pour remettre les gars aux normes physiquement et aussi créer une solidarité. Ce stage-ci, c’est surtout basé sur le travail, évidemment, mais aussi sur du "Team Building" comme celui que nous avons pratiqué au bowling. C’est finalement une science importante pour réunir les joueurs entre eux : se retrouver ensemble, refixer des objectifs et aussi, lancer un message en disant que " nous avions atteint notre objectif d’être en POff1 mais on ne va pas les faire n’importe comment, on essaye de bien se préparer pour les réussir"
Dès le premier jour, nous avions fixé avec les garçons, les objectifs de ce stage. Nous leur avons dit que nous n’avions pas fait tout cela, cette saison, dans les difficultés que nous avions traversés, pour maintenant être en POff1 et être ridicules. Nous avons envie de jouer pour être les meilleurs possibles, d’être classés le plus haut possible et donc, essayer d’accrocher une place qualificative pour l’Europe.
C’est bien, en cette période-ci de la saison, de voir que tous les gars sont "fit" et d’avoir à sa disposition 22 joueurs. Enes, c’est encore un peu tôt et on ne veut pas prendre de risques. C’est bien pour la concurrence et pour que tout le monde se sente concerné.
L’amical contre Saint-Trond, c’est utile pour donner du temps de jeu à tout le monde. Quand on sort d’un stage, j’aime bien avoir une participation collective de tous les acteurs qui étaient présents à ce stage. La finalité d’un joueur, c’est de jouer et puis pour rester dans la continuité de deux ou trois dispositifs différents pour qu’ils gardent des habitudes, pour que tout le monde joue avec tout le monde, et qu’ils continuent à se comprendre et à être ensemble.
Je suis très content des deux jeunes : beaucoup d’application, d’éducation, de volonté et de la qualité. Massimo et Nathan, ce sont deux jeunes à bien suivre pour l’avenir.
Je ne suis pas du genre à donner des directions sur la composition de l’équipe qui affrontera Ostende. Dix jours, c’est bien trop tôt. Les compositions des deux mi-temps face à Saint-Trond, sont des compositions d’équilibre dans le groupe… 45 minutes pour tout le monde ! Dans ce genre de rencontre, il n’y a pas d’objectif et une direction bien précise pour une composition de ce premier match en POff1.
Au niveau des infrastructures ; ma déception ira vers l’état des terrains. Nous avions un deal avec la direction de l’hôtel, c’est que les terrains soient tondus, roulés et arrosés tous les jours. Cela n’a pas été respecté. Je suis également déçu que l’hôtel accueille une équipe de foot et qu’il y ait du bruit constamment, ce n’est pas tolérable. J’en ai parlé au directeur. Nous avons une équipe professionnelle et avec toute l’humilité, on doit garder un certain canevas. Les joueurs doivent se reposer, les conditions de travail doivent être bonnes et là, je pense que le deal n’a pas été respecté. Hormis ces deux points, c’était parfait.
Nous devons envisager l’avenir avec de la sérénité, en essayant de prendre du plaisir, mais avec beaucoup de sérieux, de concentration et de professionnalisme pour exploiter le maximum du potentiel individuel et collectif. Le plus important, c’est de ne pas se trouver dans le stress ou la pression.
Prétendre que Charleroi se doit de terminer dans les quatre premiers et éviter ainsi une désillusion, n’est pas crédible. On en veut toujours plus avec le club. La désillusion aurait été de ne pas se trouver dans le top6. C’était un objectif qui avait été fixé. Les analystes doivent comprendre que Charleroi n’a pas les moyens d’autres clubs belges. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas avoir de l’ambition, mais que nous devons rester réalistes. Nous ferons tout pour accrocher cette quatrième place, mais il faut savoir que les cinq autres équipes de ce top6, ne sont pas des moindres : Anderlecht, Bruges, La Gantoise, Zulte et Ostende ! Rien qu’en citant les noms des équipes, tout le monde peut comprendre que nous ferons tout pour être le plus haut possible, mais si on n’obtient pas cet objectif rêvé, il ne s’agira pas d’une désillusion, ce sera une déception. Nous devons rester objectifs, calmes et sereins. Quand on veut se voir trop beau, à un moment donné, on devient très laid. En parlant de "désillusion", on se met déjà de la pression et c’est exactement ce que nous devons éviter. Les gens doivent croire en nous. De notre côté, nous tenterons d’être les meilleurs possibles.
Après la grosse saison que nous avons réalisée et la qualification pour une deuxième fois en trois ans pour ces POff1, j’ose espérer que le public comprendra que Charleroi est en train de grandir, d’évoluer et que nous aurons besoin d’un stade plein, chaque fois que nous jouerons à domicile. Le douzième homme a toujours été profitable au club. Je regrette que nos joueurs aient prestés certains matches devant 7 à 8.000 personnes. Si nous pouvions, à chaque rencontre, tourner à 12 ou 13.000 supporters – voir plus – lors des cinq rencontres à domicile, ce serait formidable. Je fais donc la demande à tout ce public fidèle, qui nous soutenu durant toute la saison, de jouer un rôle d’ambassadeur auprès des gens qui les entourent et de les inciter à remplir les tribunes du stade. "