Stage à Mierlo : Philippe Simonin, préparateur physique.

4 juillet 2016

 

 " Lors de la séance d’entraînement de ce matin, il y avait plusieurs groupes de travail : le premier groupe était composé des joueurs qui avaient joué en match, 45 minutes et plus. C’était la base de récupération pour ne pas le faire en courant, la majeur des garçons l’ont fait sur airgo cycle afin d’éviter le trop de tension sur l’appareil muculo-tendineux.

Les jeunes ont fait une séance d’endurance capacité et une séance de renfort muscu.

J’ai conservé certains joueurs que j’ai conservé en endurance capacité : N’Ganga, Ferber,Mata, Benavente, Ninis.

Stevance avait un travail spécifique particulier de revalidation à effectuer. Il va retoucher au ballon très bientôt.

Quand on construit une planification dans un stage, c’est un peu comme une pyramide : à la base, c’est l’endurance-capacité, après, on passe à l’endurance-puissance, ensuite on fait de la vitesse. L’endurance capacité, nous avons commencé la semaine dernière, en partie, sur de la course continue avec un renforcement musculaire. Nous allons entamer les premières séances d’intermittents. C’est un travail par intervalles où on augmente les vitesses : par exemple, 30 secondes de travail intense et 30 secondes plus cools.

Pour l’instant, nous n’avons eu qu’un seul blessé, c’est David Pollet qui a un décollement de l’aponévrose. Pour schématiser, c’est le corps du muscle qui s’est un peu décollé du sac dans lequel il se trouve. Il y a une petite lésion, mais ce n’est pas quelque chose de gravissime. De toute façon, il va entamer sa première séance d’intermittent. Il aura sa séance en décharge dans l’eau pour garder le fil conducteur de la préparation.

Stevance n’est plus un blessé, c’est un joueur en revalidation. Il a eu une opération, de la rééducation, maintenant, nous le récupérons. Il va devoir franchir certaines étapes en accord avec le staff médical, et moi, pour retrouver toutes ses capacités avant de lui permettre de rejoindre le groupe. On ne peut pas mettre en entraînement collectif, un joueur qui n’a pas encore eu des contacts avec le ballon et  fait de la vitesse. Je ne peux pas le rendre au coach tant que nous n’avons pas validé ces étapes-là. ( Que ce soit pour lui ou pour le groupe, car il serait en retard par rapport à celui-ci. Il doit se sentir également assez solide. Pour le moment, ce n’est pas le cas).

Au niveau des jeunes, sans parler de programme spécifique, on attache une attention particulière à eux, car ils sont là pour découvrir le haut niveau. Nous n’oublions pas que c’est la première fois qu’ils effectuent un travail pareil avec des joueurs professionnels. Le boulot exigé par le coach est exigeant, cela va plus vite, il y a moins de passes. Nous sommes attentifs à tout cela. Nous les amenons régulièrement à des séances de décharges, mais il faut les préserver. Le but du jeu, c’est de les amener, en fin de semaine, à ce qu’ils aient pu vivre l’aventure de A à Z.

Nous ne pouvons, évidemment qu’être satisfait par le choix du coach au niveau du lieu de ce stage. Nous nous trouvons dans des conditions idéales : les terrains, de très bonnes qualités, sont situés à proximité de l’hôtel. Nous disposons d’espaces fitness, de matériels, et d’une infrastructure inespérée. La restauration est soignée : nous avons tout ce qu’il nous faut. C’est l’endroit idéal pour préparer une saison.

Mon arrivée au club a été un peu tardive, le coach et Mario Notaro sont venus reconnaître les lieux bien avant mon arrivée. Un cahier des charges avait probablement été mis en place par l’ancien préparateur, je n’en sais pas plus. Ce type de stage est effectué depuis des années. Nous savons ce que nous voulons, et ce, dont nous avons besoin. Il y a des points où nous sommes intransigeants. Le club a tout fait pour répondre aux demandes du coach et du staff pour nous mettre dans les meilleures conditions de travail.

Il y a une très bonne ambiance de travail dans l’équipe. D’une personne à l’autre, les méthodes sont différentes, les joueurs vont s’y faire. Certains joueurs me connaissaient déjà. Ils ne sont donc pas surpris par ce que je mets en place. Il n’y a pas de choses particulières à dire si ce n’est que le club a évolué. L’outil " Sporting" n’est plus dans le même état que celui que j’avais lors de mes passages précédents. La salle de muscu, par exemple, créée sur place, nous permet d’effectuer des séances collectives sans trajets. Je n’ai pas d’a priori. Si j’ai décidé de revenir, c’est que j’avais un avis favorable, que le club s’est bien développé et le projet que m’a présenté Mehdi, qui n’est qu’à ses débuts, a de grandes ambitions notamment en termes de dévelopement, de structures et sportif. Je suis pleinement satisfait par mon retour. "