Inauguration du nouveau bâtiment de l’Ecole des Jeunes du R.C.S.C.

5 mars 2015

 

Paul Magnette, Bourgmestre de Charleroi :

"C’est un très grand plaisir pour moi et mes collègues de procéder aujourd’hui à cette inauguration très attendue. Il faut bien reconnaître que cela fait un certain temps que les infrastructures sont prêtes et déjà utilisées. Nous avons attendu qu’il y ait un moment où tout soit bien installé pour procéder à cette inauguration. C’est un élément très important de notre redéploiement sportif carolo. Dans la dynamique carolo. Il faut miser sur tous les secteurs, c’est notre conviction depuis le début de cette mandature et ce nouveau collège. Ce renouveau ne doit pas passer uniquement par la rénovation urbaine ou par la culture. Il doit être un renouveau dans tous les secteurs et évidemment, le sport est un de secteurs importants pour l’image, même si ce n’est pas le plus important, mais nous sommes quand même, contents d’avoir un club wallon qui commence à gagner un maximum et qui se positionne de mieux en mieux. Mehdi Bayat est même en avance sur les objectifs qu’il avait annoncés dans une ancienne conférence de presse. Être en avance, c’est très bien, mais ensuite, il faut tenir la distance et puis c’est aussi très important en termes de cohésion sociale. On l’oublie parfois, mais un grand club, c’est celui qui montre l’exemple, donne l’espoir et aspire toute une série de petits clubs autour de lui et des centaines voire des milliers d’enfants de notre ville et bien au-delà puisque nous avons beaucoup de jeunes de l’agglomération du grand Charleroi qui viennent de plusieurs dizaines de kilomètres pour jouer ici et donc cela joue un rôle social, de cohésion, un rôle éducatif extraordinaire. On dit souvent, mais c’est vrai, qu’il y a peu de meilleures écoles de l’esprit collectif, de la discipline, que celle du sport et du football en particulier. Le fait de devoir venir régulièrement à son entraînement, de s’y tenir, de se soumettre à une certaine discipline qui est exigée, et c’est normal, par les entraîneurs, d’avoir cet esprit du jeu collectif et pas du jeu solitaire, ce sont des enseignements qui portent ensuite dans tout le reste de sa vie, pas seulement dans ses prestations sportives, et donc cela joue un rôle vraiment très important sur le message que nous voulons porter à notre jeunesse. Il n’y a pas de succès sportif possible si on ne commence pas tout petit et ce sont ceux-là qui feront demain, les résultats sportifs de notre région et qui donneront envie à beaucoup d’autres de s’installer. Longtemps, il faut le dire, nos clubs ont fait preuve d’une grande patience. Le Sporting, en particulier parce que les infrastructures n’étaient pas à la hauteur de ce que l’on peut et doit attendre d’un grand club. Aujourd’hui, ils sont récompensés puisque nous avons une infrastructure de qualité remarquable réalisée et conçue par notre bureau d’étude, je tiens à le souligner, car nous avons des talents dans notre administration, qui effectuent du bon travail. Aujourd’hui, cette infrastructure est pleinement fonctionnelle. Elle sera, à n’en pas douter un des éléments essentiels de la stratégie du club et de l’ensemble de la politique sportive carolo. C’est un jour de grande joie pour nous tous."

  

 

René Collin, Ministre des Infrastructures Sportives :  

"Mes premiers mots sont pour le club, dire combien, comme ministre des Sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles et au Gouvernement Wallon, je suis fier de voir ce que Charleroi fait au niveau sportif, de ses résultats. Je tiens à saluer le coach, son opiniâtreté, son talent bien sûr, mais aussi toute l’organisation sportive qu’il a mise en place. Je tiens à lui souhaiter ainsi qu’ à ses joueurs tout le succès possible. Je souhaite également dire à Mehdi Bayat qu’il continue à impressionner davantage avec cette sérénité, ce calme, cette assurance. On l’attendait un peu au tournant, mais le tournant, il l’a déjà dépassé depuis longtemps. Il est en train pour le moment de porter Charleroi, très haut au niveau de notre élite. Je suis très fier qu’il y ait un autre grand club wallon qui se trouve ainsi en compétition avec les meilleurs. Vous serez évidemment dans le top6 et on sait que lorsque l’on se trouve dans le top6, tout est possible. Alors un immense bravo.

C’est un bravo collectif parce qu’un club, c’est une collectivité, un ensemble. Bien sûr, le sport d’un haut niveau, c’est toute l’expertise, la qualité de l’encadrement qui doivent être présents en permanence, mais c’est aussi la base. Une des priorités de la politique sportive que je veux conforter, c’est de donner priorité à la base et de donner davantage l’envie à des jeunes de rejoindre des petits ou des grands clubs, de donner le plaisir à des jeunes d’être présents sur un terrain de football. Alors, tant mieux s’ils ont du talent, tant mieux lorsqu’ils ont la chance de rencontrer des découvreurs de talents qui peuvent les amener à la performance, mais je crois que c’est très important qu’il y ait d’abord un immense plaisir collectif. Quand je vois, votre stade rempli tous les quinze jours, cette joie qui se dégage, cette fête sportive que vous pouvez assurer dans toute la région, c’est une formidable plus-value régionale.

Il y aura bientôt un nouveau plan football qui va être présenté sous peu. L’accent sera mis beaucoup sur le football amateur, mais aussi sur les écoles de jeunes. Nous avons besoin d’avoir des centres de formation pour nos jeunes. Je me réjouis que d’autres avant moi, aient pris de bonnes décisions pour vous permettre, à côté de la ville, d’assurer une qualité d’infrastructures comme celle-ci. La Wallonie aura, dans deux dossiers, investi 1 million 45.000 euros dans les terrains. Je ne peux que féliciter les services de la ville, des bâtiments et des sports, d’avoir conjugué leurs expertises pour assurer une telle réussite, et ce, dans un cadre qui est plus qu’agréable.

Je voudrais également saluer la Fédération et l’association des clubs francophones de football qui vit des moments complexes et Mehdi Bayat les partage aussi. Il y a beaucoup de questionnement par rapport à l’organisation de la division d’élite, on sait que l’on se pose aussi pas mal de questions sur la D2 . Je pense que nous avons besoin d’avoir une respectabilité et une crédibilité très fortes au niveau du football. Le football belge a été terni par toute une série d’erreurs de gestion au niveau de l’Union belge, c’est du passé, il faut corriger, proposer un nouveau management, organiser les choses différemment. De toute crise, il sort toujours des choses positives. Je constate, à ce sujet, que l’aile francophone se voit confier davantage de responsabilités. C’est une évolution qui est inéluctable. Le football francophone a les reins suffisamment solides, le dévouement est énorme, la volonté de faire respecter les clubs wallons et francophones est là. La volonté qui nous est peut-être plus spécifique dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, de faire respecter cet amateurisme sans lequel, il n’y aurait pas de petits clubs, à côté de grands clubs professionnels comme celui du Sporting de Charleroi. C’est toujours réjouissant de voir des jeunes comme ceux que nous venons de voir lors de leur entraînement, c’est l’image de l’avenir de votre club et c’est un avenir, qui manifestement est en train de se tramer dans la sérénité et dans la joie et j’espère d’ici une quinzaine de jours, dans un bonheur sportif que je partagerais volontiers avec vous."

 

 Philippe Van Cauwenberghe,  Échevin des Sports : 

 "C’est un plaisir de voir ces petites têtes blondes s’entraîner, mais c’est surtout un plaisir pour eux qui vont enfin pouvoir disposer d’un outil digne d’un grand club. Il n’y a pas moins de 200 jeunes qui côtoient le Sporting, treize équipes, je pense. Nous sommes ravis pour eux, ravis également bien sûr pour l’équipe première. Nous espérons que les jeunes ne quitteront pas Charleroi. Nous le savons, c’est le nerf de la guerre. Pour l’anecdote, moi-même, j’ai joué au Sporting de Charleroi. Le président était déjà à l’époque, monsieur Hens, nous jouions au stade Jonet et aussi au "Pige au Croly" actuellement le parking du Spiroudôme. Tout cela a bien évolué. Je suis d’autant plus ravi d’être ici. Je suis de Montignies, j’espère que mes amis dogues ne m’en voudront pas. Ce qui est à souligner, c’est justement cette collaboration avec les Dogues puisque, actuellement, l’équipe espoirs du Sporting joue à la Neuville. Ce ne serait peut-être pas arrivé, il y a dix ans. Il faut citer également la collaboration avec le Sporting puisqu’avec Frédéric Renotte, nous avons mis en place avec l’École Condorcet kiné, une insertion des jeunes stagiaires dans les équipes d’élites et donc grâce au Sporting. Nous sommes venus aussi avec Cyprien Devillers dans le cadre de l’association de la problématique des déchets et de la campagne hygiène de vie. Les jeunes ont collaboré au nettoyage des déchets aux abords des terrains. Donc des projets et des réalisations, il y en a et il y en aura encore puisque je le lisais dernièrement dans la presse, Mehdi Bayat a des nombreux projets en vue: le plan de développement stratégique, le "3-6-9" qui n’est pas une nouvelle tactique sportive où on parle d’un nouveau terrain synthétique, d’une coupole, d’éclairage.

Je suis ravi que les jeunes puissent désormais disposer d’un tel outil, ravi pour le Sporting, mais ravi plus largement pour le sport à Charleroi, cela n’augure que de bonnes choses pour les POFF1 qui se pointent à l’horizon. Je serai présent pour encourager les zèbres."

 

 

 Eric Goffart, Échevin des Bâtiments : 

 "Je voudrais féliciter et remercier le Sporting de Charleroi. C’est un réel plaisir, et ce, depuis deux ans, de travailler avec le club zébré. Nous avons mené, avec l’ensemble du collège, des dossiers d’ampleur qui se sont très bien déroulés dans un climat très constructif. Nous avons beaucoup travaillé d’abord sur la question du stade où comme vous le savez, des décisions de Justice nous ont imposé d’abaisser les tribunes et de régulariser la situation. Nous n’aurions pu atteindre nos objectifs, il y a déjà un an pour la première phase, sans le concours et la bonne volonté entre les différentes parties ; le Sporting et la ville de Charleroi. On ne peut que s’en réjouir. Nous continuons en coulisse, sans communiquer beaucoup dessus, mais nous travaillons d’arrache-pied sur ce que deviendra notre stade dans le futur, dans un environnement urbain où il sera parfaitement intégré.

Plus précisément par rapport à cette infrastructure, les travaux ont été initiés par mon prédécesseur Pol Ficheroulle. Nous avons pris la continuité, nous avons mené le chantier à bien, les délais ont été respectés. Les investissements ont été respectés et dans le bâtiment situé plus bas, nos jeunes disposent à présent d’eau chaude. Les travaux nécessaires et qui étaient attendus depuis très longtemps, ont été réalisés. Le tout n’est pas seulement de pouvoir investir dans cette magnifique infrastructure, mais aussi d’être en capacité de valoriser l’ensemble du site.

La dépense du bâtiment s’élève à 2 millions 800.000 euros dont près de 900.000 euros financés par la région Wallonne. Je tiens à remercier le bureau d’études communales pour l’excellent travail effectué et l’entreprise Druez qui a mené ce chantier de façon exemplaire.

Nous sommes très heureux de fournir cette infrastructure à Raymond Hens et ses équipes de jeunes."

 

 

 

Mehdi Bayat, Administrateur Délégué au RCSC : 
 
"C’est évidemment avec beaucoup de plaisir que je nous vois réunis aujourd’hui. C’était une de nos priorités au moment où nous avions repris le club en septembre 2012 avec Fabien Debecq.
Notre premier sujet était l’équipe première avec une remise en place d’une structure qui était impérative afin de redonner une image positive et dynamique du Sporting de Charleroi.
Notre deuxième dossier était l’école des jeunes, car le Sporting de Charleroi n’est pas simplement le Sporting de Charleroi, c’est aussi l’équipe de la première ville francophone de Belgique. Nous méritons d’essayer de faire en sorte de nous positionner comme tel sur l’échiquier du football belge. Nous sommes en concurrence avec de grandes équipes, des centres de formation tels que l’académie Dreyfus à Liège ou l’académie Neerpede à Anderlecht. Nous avions mis un focus sur la qualité de notre formation, nous savions que nous avions quelque part, une concurrence déloyale, mais la qualité de la formation est là, c’est pourquoi, je tiens à féliciter sincèrement du fond du cœur, tous nos formateurs, tout le travail extraordinaire effectué par les équipes de Raymond Hens et de Benoît Paulet car  ils ont lutté très longtemps et avec peu de moyens pour effectuer leur travail. Aujourd’hui, c’est surtout à eux que revient le plus grand plaisir de pouvoir enfin se battre, je dirais, presque à armes égales. Je pense qu’avec la volonté, le dynamisme que je vois dans le travail régulier des personnes qui font que cette École des Jeunes existe, la réputation de celle-ci ne pourra que grandir. Je vous remercie tous, pour eux.
Le chemin est long et sera encore très long. Nous avons énormément de projets. Le Sporting de Charleroi est aujourd’hui, un club sain, qui en harmonie avec le monde politique vit réellement. Nous travaillons main dans la main et de façon respectueuse. Nous n’attendons pas de la ville qu’elle fasse des choses qu’elle ne pourra pas faire pour nous, nous attendons simplement de la ville, qu’elle nous accompagne dans les différents projets que nous mettons en place pour la bonne et simple raison que si nous n’allons pas chercher les budgets qui sont disponibles chez le ministre des Sports, d’autres le feront… Et je peux dire que nous allons rentrer beaucoup de dossiers auprès de monsieur René Collin. (rires)
L’élément le plus important aujourd’hui, c’est surtout de souligner que le Sporting est en train de se reconstruire tout doucement… Comme la ville de Charleroi. Pour tout cela, il faut du temps pour faire changer les choses. Je sais que cela a été difficile pour nos jeunes, pour les formateurs, pour les parents, mais voilà, avec le temps et la volonté, on peut arriver à réaliser de très bonnes choses. C’est dans cet état d’esprit que nous voulons continuer à faire grandir le Sporting de Charleroi et essayer de faire en sorte qu’il puisse se positionner comme le club de football de la première ville francophone de Belgique."