F. Mazzù : « Nous ne méritions pas de perdre. »

2 mars 2014

"Mon analyse de la rencontre sera très courte et très simple. Nous avons mis du coeur, de l’engagement et de la volonté pour gagner ce match, jusqu’à la 84e minute. Nous avons manqué de maturité et nous avons pris ce deuxième but qui nous coupe les jambes.
Sur l’ensemble du match, je pense que nous ne méritions pas de perdre, ce soir, au vu de notre engagement, de notre volonté d’aller vers l’avant.
Nous savions que La Gantoise était une grosse équipe et elle a fait ce qu’il fallait pour gagner le match.
Je leur souhaite bonne chance si ils ont la chance de se qualifier pour les play-offs 1, mais c’est dommage pour mes garçons de repartir d’ici avec une défaite. Avec ce que nous avons montré ce soir, nous aurions dû repartir avec un point.

Tout le monde a vu l’erreur de Kebano, sur le deuxième but. C’est un garçon qui se dépense sans compter, je ne peux lui reprocher cela. Lorsque l’on fait une telle remontée de terrain, que nous avons un point dans la poche, qu’il y a des appels de balles et qu’il y a cinq joueurs à éliminer, ça devient difficile contre une équipe comme Gand, avec de la vitesse dans tous les secteurs de jeu.
Encore une fois, c’est sur ce genre d’action, ou nous manquons de maturité, de réflexion, que nous perdons des points. Combien de fois, cette saison, avons-nous pris un but, alors que nous étions bien dans le match ?
Mes joueurs avaient envie de remporter ce match. Mais, gagner est une chose et faire les bons choix en est une autre. Ce soir, sur cette action, nous ne faisons pas le bon choix.

Je pense qu’au vu de ce que nous avons montré tout au long de la saison et après les tremblements de terre de janvier et l’arrivée de nouveaux joueurs, où nous sommes , pratiquement, repartis de zéro, mon groupe mériterait une autre place que celle où le club se trouve actuellement.
Ils ont à coeur de jouer chaque match pour le gagner et de gravir deux ou trois places au classement. Malheureusement, nous commettons des erreurs, comme celle d’aujourd’hui, qui nous sont préjudiciables."